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Commentaire de Hervé Hum

sur Hypothèses sur la structure et la mécanique de l'Univers


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Hervé Hum Hervé Hum 23 juin 2023 15:29

@Deepnofin

Tout d’abord, merci d’avoir pris le temps de répondre.

Disons que ma réponse à eau-de-mission valait aussi pour vous. J’aurai dû le préciser.

Votre réponse répond partiellement à ma question et s’égare par le fait de votre propre inertie, c’est à dire, par la force de gravité de votre propre vision. Chose tout à fait normale !

Cela dit, je voulais rester sur des notions de sens et non pas faire entrer la physique.

Sinon, oui, à la base il n’y a que ce que vous appelez le « souffre », sauf qu’on ne peut pas à ce stade parler d’énergie au sens matériel, physique car cela n’a aucun sens. A ce stade, on peut parler d’énergie quantique du vide qui est Dieu et dont on ne peut pas définir des limites, diviser en particules ou espace-temps, donc, pas d’énergie physique dans le vide. La différence étant la causalité, qui fait qu’on ne peut pas avoir en même temps et en un même espace deux réponses contradictoires, car cela n’est possible que dans l’imaginaire, pas dans la réalité physique. Vous ne pouvez l’avoir que dans deux dimensions différentes, ou échelles différentes, pas dans la même.

Autrement dit, pour faire entrer des notions de physique, il faut la causalité, mais Dieu étant l’Univers lui même, cela implique qu’il doit se « dissoudre », se « diviser » en particules de matières, sans cela, on en reviendrait à la création ex-nihilo. Bref, c’est simplement appliquer le principe verbalisé par Lavoisier selon lequel « rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme » qui est une autre manière de parler du 1ère principe de thermodynamique qu’est la conservation de l’énergie.

Ici, ce parallèle entre Dieu et Lavoisier obéit à un principe fondamental de la causalité, à savoir, qu’un principe est fondamentalement (dans ses conditions d’existences) invariant, quelle que soit l’échelle ou le domaine auquel on l’applique, seule change la forme qu’il peut prendre et d’autant plus radicalement par changement d’échelle ou de domaine (principe de fractale).

A partir de ce qui est dit plus haut, je ne peux pas être d’accord pour dire que Dieu « avait les plans, les idées, il savait ce qu’il faisait ». Seulement qu’il avait UN plan, Une idée, celui de donner sens à son existence et qui passe obligatoirement par la causalité et de sortir de son seul imaginaire duquel il ne peut rien créer sans la causalité. Donc, un choix binaire 0 ou/et 1. Le principe symbolisé par le yin/yang et qui est celui du mouvement (avec conservation de l’énergie) qui exige une tension entre deux pôles opposés, faisant que dans l’Univers disons univers +, le sens est de 0 vers 1, tandis que dans l’univers- le sens est inverse. Mais vous pouvez le vérifier, il est impossible de détecter un mouvement sans tension qui le provoque.

Pour finir, la Fourmi de Langton est une fausse émergence, car le programme donne déjà l’ordre à la fourmi de tourner en rond et ce n’est que l’artifice du changement de couleur de case qui perturbe l’ordre. C’est comme l’IA a laquelle les programmeurs ont donnée la possibilité de mentir et de dissimuler des informations et qui croient qu’il s’agit là d’une émergence de conscience parce que l’IA a menti et dissimulé des infos. Ce qu’ils semble oublier, c’est que pour un ordinateur la notion de choix n’existe pas, il ne connaît que l’ordre donné par le programme et où il faut juste connaître son architecture.

Une IA ne peut pas et ne pourra jamais acquérir la conscience, mais en donner l’illusion la plus parfaite, oui. Car la conscience étant de donner sens à l’existant, c’est le propre de l’être et non pas d’une machine quelconque qui en tant que moyen n’a d’autre fonction que de permettre à l’être d’atteindre l’objectif qu’il s’est fixé, à l’égal de Dieu pour l’Univers.

Mais encore une fois, l’être n’a de choix que de la finalité, but qu’il se propose d’atteindre, PAS DES MOYENS, c’est le propre de la causalité et elle seule.


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