La compagnie Wagner fait son boulot de mercenaire : des offensives plus audacieuses et mortelles que l’armée régulière avec des moyens matériels et logistiques en tension. C’est ce qu’elle a fait en Syrie et c’est elle qui est présente quand les Etats Africains demandent la présence de forces de sécurité Russes. Et quand les caméras arrivent c’est l’armée régulière qui explique les victoires.
Poutine a raté son offensive-éclair pour renverser le régime de Kiev et former un Etat tampon contre l’OTAN. Ne pouvant plus reculer, après avoir joué quitte ou double, au risque de laisser la Russie s’effondrer, il maintient sa guerre d’attrition, cherchant des opportunités militaires, économiques, géopolitiques.
Pendant ce temps, Choïgou et Guerassimov doivent composer avec les incertitudes, jouant avec le moral des troupes et les disponibilités matérielles et logistiques.
Et Wagner, en bout de chaîne avec les offensives hasardeuses et coûteuses compte les vies perdues dans une guerre immobile.
Il est normal, même nécessaire, que Prigojine fasse un pétage de plombs.