Ce que l’histoire m’inspire au final est que la Russie avec M. Poutine au pouvoir est très loin des démocraties et a un long chemin à parcourir.
Non, on n’envahit pas un pays voisin au motif qu’il tire depuis 8 ans sur des gens parlant votre langue et qui appelle à l’aide, mais on agite une fiole contenant l’eau des chiottes de la Maison Blanche au Conseil de Sécurité en disant que si on n’attaque pas l’Irak, le monde risque de ne plus se réveiller du tout à terme.
Au lieu de laisser parler nos opposants on débranche du réseau des sites entiers, on en menace d’autres pour qu’ils s’autocensurent, on flingue le travail d’une décennie de journalistes émérites qui ont eu le malheur de critiquer le pouvoir en place, on torture sous les cocotiers sans inculpation ni jugement, on efface socialement, on prive de liberté, de contacts sociaux et de moyens de communiquer (Assange) sans chef d’inculpation, sans jugement aucun.
On abandonne sa souveraineté à des bureaucraties (au moins l’URSS ressemblait à quelque chose, bah à l’U.E. à vrai dire), on ne couine pas pour vouloir défendre sa souveraineté, etc...
Aux USA la CIA aurait déjà sorti un rapport de 300 pages sur le chef de Wagner attestant qu’il égorgeait de jeunes bébés au petit déjeuner pour boire du sang frais et qu’il avait des affaires communes avec Epstein (l’amateur de très jeunes filles). En Allemagne (une démocratie,elle) on vient d’inculper un amuseur public (Consent factory) qui osait comparer la mise au pas des allemands pendant la crise sanitaire du Covid à l’Allemagne nazie pour incitation à la haine, glorification du nazisme et autres accusations ad hoc.
Comme aurait pu dire Dieudonné, « si ça te fait rire tu as un problème (avec la police bien sûr) ».
Je ne vois donc aucune volonté russe sincère de vouloir rejoindre le camp des démocraties.