Aux Lecteurs :
M.K.
mène l’enquête sur Prigojine
• Un
récit plein d’allant et de fougue sur le “coup” de Prigojine.
• Comme une enquête faite à partir d’informations et de
perceptions venues de meilleurs sources. • Tout cela dans un texte
de l’inimitable diplomate indien M.K. Bhadrakumar.
L’aventure
foldingue de Prigojine donne des ailes à M.K. Bhadrakumar. Il a
rarement été, – jamais à notre connaissance, – aussi
plein d’envolées et d’ardeurs littéraires, contant le parcours
de PMC Prigojine comme une sortie des pieds-nickelés chaloupant de
bar louche en coups tordus. Pour lui, aucun doute :
• Prigojine
est un pâle personnage qui s’est senti pousser des ailes en jouant
la star médiatique, sans la moindre conscience de l’enjeu
véritable des événements, ni la moindre conscience de la trahison
commise, s’imaginant qu’il susciterait en Russie un soutien
extérieur (population, armée) suffisant pour le porter au pouvoir.
• ...Car
M.K. ne doute pas un instant que Prigojine visait la chute de
Poutine, soutenu et manipulé par les ‘usual
suspects’,
– CIA et MI6.
• Si,
une fois que l’aventure eut tourné court, la CIA a assuré qu’elle
était au courant depuis longtemps mais qu’elle n’avait rien dit
pour ne pas être injustement accusé par les Russes de manipuler un
complot pour la chute de Poutine, – M.K. affirme, lui, être
beaucoup plus sûr que le renseignement russe était au courant, mais
qu’il a été chargé de laisser faire Prigojine tout en
surveillant les préparatifs de son “coup”, Poutine lui-même se
préparant à intervenir dans le sens où il l’a fait.
•
M.K. juge que la
performance de Poutine fut exceptionnelle, qu’il réussit à
contrôler l’affaire de bout en bout en faisant le moins de dégâts
possibles et que cette stature nouvelle aura ses effets dans sa
volonté inflexible de faire évoluer la situation ukrainienne en
faveur des intérêts russes, sans la moindre retenue sur le terrain
de l’affrontement militaire.
« Dans
ce cas, [Blinken] a
des raisons de se sentir aigri, notamment du fait de l’unité
spectaculaire de l’État russe, de l’élite politique, des médias,
de la bureaucratie régionale et fédérale, ainsi que de
l’establishment militaire et sécuritaire, qui se sont ralliés à
Poutine. On peut dire que la stature politique de Poutine est
désormais incontestable et inattaquable en Russie et que les
Américains devront vivre avec cette réalité longtemps après le
départ de Joe Biden. »
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