• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Renaud Bouchard

sur En attendant le Juge Dredd. Constat Amer, Nahel, ou le mélange explosif entre voyoucratie, police et dirigeants incapables


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Renaud Bouchard Renaud Bouchard 5 juillet 2023 10:02

Les dégâts matériels occasionnés par les pillards se chiffrent officiellement à 1 milliard d’euros.

Ce chiffre pêche bien entendu par omission, car il ne prend volontairement pas en compte les coûts sociaux engendrés par tous ceux qui vont définitivement perdre leur emploi, leur outil de travail (commerçants, employés) ou leur véhicule.

Bien entendu, ne sont pas comptabilisées non plus les augmentations futures de la taxe foncière et de la taxe d’habitation (pour ceux qui la payent encore), qui seront inévitables, afin de financer les conséquences de ces pillages.

Il faudrait également prendre en compte l’augmentation prochaine inéluctable des primes d’assurance, qui ne manquera pas de se produire.

Enfin, la réputation de la France à l’international s’en trouvera passablement écornée, et le secteur du tourisme en pâtira sérieusement. Les annulations de réservation vont se multiplier, car les touristes étrangers n’ont aucune envie de passer leurs vacances dans une favela géante.

En réalité, ces émeutes coûteront plusieurs milliards aux contribuables, qui effaceront d’un seul coup au moins une année des quelques misérables milliards d’économie soi-disant réalisés grâce à la réforme des retraites, consistant à faire travailler une bonne partie de la population jusqu’à la fin de sa vie.

D’un point de vue purement financier, le coût annuel de cette Politique de la ville est exorbitant.

Étant donné que le prix du milliard d’euro a fortement baissé ces dernières années, nous allons tenter de donner au lecteur un ordre de grandeur, qui lui permettra d’apprécier cette Politique de la ville à sa juste valeur.

Le coût total de cette politique sociale, en y incluant toutes les subventions, allocations et aides attribuées sous condition de ressource, est d’environ 100 milliards d’euros annuel.

Ces 100 milliards sont à mettre en face des 445 milliards d’euros, qui représentent le budget annuel de l’État français, soit environ 22% (l’intégralité de cette somme n’est pas prélevée directement sur le budget).

Il est également possible de voir ces 100 milliards comme environ 3% du PIB, soit environ la moitié du déficit budgétaire annuel de la France.

Vu sous un autre angle, sachant que l’ensemble des impôts et taxes collectés par l’État chaque année est d’environ 270 milliards d’euros, la Politique de la ville représente donc 37% de cette somme.

Intéressons-nous maintenant aux bénéficiaires ; officiellement 5,5 millions de personnes vivent dans ces QPPV, mais seulement 40% ont moins de 25 ans, soit 2,2 millions de personnes, sont les réels destinataires de cette politique.

Nous dépensons donc chaque année 100 milliards d’euros pour 2,2 millions d’individus, soit plus de 45 000 euros par an et par tête de pipe.

Par cette seule politique sociale, nous dépensons par conséquent pratiquement l’équivalent de 25% du budget annuel de l’État, au bénéfice exclusif d’environ 3% de la population, qui manifeste sa reconnaissance en pillant, et en se livrant à des activités criminelles à notre encontre.

Il est évident que la vue de ces chiffres est censée donner la nausée à toute personne normalement constituée.

Cependant il convient de prendre en considération l’aspect positif de la situation : avec un minimum de volonté politique, il ne sera pas trop difficile d’équilibrer le budget de l’État.

Alain Falento


Cette analyse est à rapprocher de celle-ci qui révèle des chiffres bien en-deca de la réalité :

https://www.causeur.fr/immigration-france-cour-des-comptes-176708



Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès