@Nicole Cheverney
Bonsoir et merci pour votre visite comme pour votre commentaire.
Effectivement, les dents du piège se referment.
Il est toutefois fort possible que les choses ne se passent pas exactement comme prévu.
On peut bricoler dans l’ombre des dispositifs tels que le récent décret sur la programmation militaire que vous mentionnez fort à propos, mais d’autres événements surviennent, qui pourraient bien bouleverser le jeu.
La nullité des autorités accentue la marche d’événements qu’elles ne veulent ni voir ni comprendre, dont elles sont incapables de saisir l’essence profonde et auxquels elles opposent des « solutions » plus ineptes les unes que les autres.
Elles ne savent plus quoi faire.
Il n’y aura ni 14 juillet, ni retour à l’ordre, ni J.O. de 2024.
Ainsi
que le rappelait Bloomberg il y a quelque temps, l’Allemagne a été
le « moteur
économique »
de l’Europe pendant des décennies, grâce à quoi elle est
sortie « d’une
crise après l’autre ».
Mais aujourd’hui la résilience de l’économie allemande
s’effondre, menaçant toute l’Europe. Annoncé initialement en
stagnation, le PIB allemand s’est finalement contracté de 0,3 % au
premier trimestre, après un premier recul de 0,5 % fin 2022. La
reprise progressive qu’espère le gouvernement dans les prochains
mois n’est plus assurée. L’effet domino risque de plonger la
France dans un sérieux marasme, alors que le gouvernement français
semble montrer une inertie totale devant cette menace. En effet, les
deux économies sont très intégrées : l’Allemagne est à la
fois le premier client et fournisseur de la France. En 2022, elle
représentait 13,8 % des exportations françaises (devant l’Italie,
à 9,3 %) et 12,0 % des importations françaises (devant la Chine, à
10,1 %). L’on voit mal comment l’économie française va
supporter ce choc. L’on peut en conclure que la rentrée sociale
sera très difficile, avec, en outre, un impact certain sur l’euro.En attendant on assiste à des déclarations surréalistes :
La Russie a perdu la moitié de sa capacité de combat en Ukraine, selon le chef des forces armées britanniques (FT, 4 juillet 2023 )
lien : https://www.ft.com/content/8cd1c388-6fb9-497b-a8a9-14b6ea21ede2#comments-anchor
Tandis que plus en contact avec la réalité brute des faits, le magazine américain Forbes déclare, ce dont personne ne parle, et pour cause, que : « La défaite ukrainienne à Malaya Tokmachka a été un désastre » La publication de Forbes (https://www.forbes.com/sites/davidaxe/2023/06/27/25-tanks-and-fighting-vehicles-gone-in-a-blink-the-ukrainian-defeat-near-mala-tokmachka-was-worst-than-we-thought/?sh=544122eb7918)
Forbes dénombre avec stupéfaction les pertes subies par les FAU lors d’une tentative d’offensive ratée dans la région de Zaporozhye.« En une ou deux heures sanglantes, le groupe de combat des 47e et 33e brigades a perdu près d’un cinquième de ses M-2 ukrainiens, un cinquième de ses Leopard 2A6 et la moitié de ses Leopard 2R », écrit le journal.Au total, 17 véhicules blindés Bradley, un Wisent, trois chars Leopard 2R et quatre Leopard 2A6 ont été endommagés. Selon Forbes, les pertes en personnel des FAU étaient équivalentes à « un bataillon entier » ! Il s’agit d’une « catastrophe » pour l’armée ukrainienne.
Bien à vous, Renaud Bouchard