@Aristide
En
fait c’est cela qui vous dérange et dont vous cherchez à nous divertir. L’évolution
de la nature de l’immigration conjointement à celle du processus économique dominant dont Marchais ne pouvait deviner tous les contours.
Et
par votre mauvaise-foi obstinée, vous m’incitez à souligner à nouveau ces
dimensions. Merci quand même.
« Puis, l’URSS, hors-jeu, est venue la mondialisation où cette fois-ci
(une sorte de mutation du colonialisme, l’impérialisme n’ayant jamais cessé
d’exister) il s’est agi d’exploiter sur place une partie du monde en laissant
la responsabilité politique des pays aux autochtones. Tout en ayant
besoin d’une consommation de masse ici pour des produits de moyenne et
basse qualité en grands nombres et renouvellement rapide. Très vite, l’économie
du luxe non plus ne s’est pas privée de l’aubaine d’une main-d’œuvre bon
marché. Entre-temps, la démographie ayant doucement mais régulièrement baissé,
il a fallu alors préserver le marché intérieur et entretenir l’immigration
compensant à la marge la démographie qu’il s’agit de préserver aussi pour
d’autres raisons. Notamment politiques au sein de l’Europe où le nombre
d’habitants donne encore un avantage économique mais aussi en lien
avec des mécanismes électoraux de représentation au sein de l’UE.
Ainsi s’est installé un nouvel équilibre instable avec le chômage, prix
maintenant d’une fuite en avant vers la rentabilité à court terme. Qui
nécessite aussi la prise en charge collective des laissés-pour-compte aidés ou
utilisés comme réserve pour des emplois précaires ou très pénibles à forte rotation.
Inutile de dire que cette situation est difficile à assumer et à justifier
politiquement. N’est-ce pas messieurs Macron, Lemaire, Zemmour et madame Le Pen ».