@gruni
Je suis tout à fait de ton avis, les crimes des Américains ne doivent pas servir pour ignorer ceux commis par Poutine qui est un criminel de guerre.
Comme l’administration américaine et tous ceux qui la représente depuis environ 50 ans, comme l’administration française depuis le même temps, ... tous sont des criminels de guerre, tous sont des criminels contre l’humanité, même notre président d’aujourd’hui l’est puisqu’il représente cette même tendance et la valide.
Lorsque l’on aborde un pouvoir, et si vous avez lu un minimum les ouvrages sur le totalitarisme (Hannah Arendt en a écrit pas mal) il y a différents totalitarismes. Celui qui est centré sur un homme (ce que vous citez, Poutine, Hussein, ...) et le totalitarisme par les institutions (ce que nous vivons dans tous les pays occidentaux).
D’ailleurs Fergus aborde dans une de ses interventions le complotisme. Ce terme récurrent est assez récent, il permet de repousser un discours contradictoire sans autre argument que la classification péjorative. Il faut savoir que cette tendance vient d’en haut, de nos dirigeants politiques qui ne veulent plus justifier leurs actes.
Le doute est une chose normal pour toute personne un tant soit peu développée intellectuellement ; les philosophes parlent d’ailleurs du doute méthodiques (Discours de la Méthode de Descartes) ... c’est le doute qui nous permet d’approcher une forme de réalité tangible (en anthropologie on sait que la réalité est assez relative donc qu’il n’existe pas une et une seule réalité interprétée).
Personne ne détient une vérité, une réalité. Malheureusement, ce qui foisonne le plus dans les interventions c’est le manichéisme, la confrontation dans le tiers exclu. Il serait bon de construire ses raisonnements pour intervenir, mais ici, souvent c’est la foire à neuneu.