(2/2)Nous gagnerons du temps chaque
fois que nous nous rappellerons que l’essentiel est de construire et
développer ensemble un programme de propositions afin de résoudre la crise
démocratique qui traverse depuis un moment déjà notre pays et dont on vient de
voir les dangers à travers le type d’instrumentalisation dont est capable l’extrême-droite
et une partie de la droite peu soucieuse
de justice et de police républicaine. De voir aussi maintenant la puissance
médiatique mise à ce service. Idem donc pour
la justice ou l’équité sociale, la responsabilité écologique, le pilotage de
l’économie et la réforme de nos institutions. Ce sont là les véritables critères et les seules valables
pour apprécier une proposition politique. N’attendons pas la bienveillance des
médias pour nous en parler.
L’outil de ce travail est la NUPES.
Savoir qui fera quoi au gré des échéances électorales est bien sûr important
mais n’aura un sens et un avenir et une reconnaissance de nos concitoyens que
dans cette démarche abandonnée par la plupart des dirigeants politiques ces
dernières années avec la réussite que l’on sait. Condamnés à slalomer avec
l’abstention qui signe leur délégitimation. Et qui malheureusement nous
confine nous citoyens dans une relative impuissance.
Qui l’a dit. Récemment, Jean-François
Rufin, Olivier Faure et Jean-Luc Mélenchon interrogés bien sûr leur candidature
par des journalistes inspirés qui ne sont pas près de s’arrêter.
Comment se fait-ce que cette réponse
passe inaperçue dans les chants de sirènes de nos amis des médias ?
Pourquoi ce jeu incessant sur les « personnalités » si ce n’est
pour nous enfermer dans la sarabande des sondages et son commerce,
l’inflation des éditoriaux, la guerre des audiences avec l’espoir de faire avec
de nous citoyens leurs girouettes.
C’est ainsi qu’est née la NUPES avec
le succès que l’on sait comme auparavant le mouvement des Insoumis. Nous
sommes là loin des enquêtes d’opinion qui permettent de plier un catalogue sur
mesure pour politiciens en recherche de coups médiatiques, de combinaisons
électorales calquées sur la segmentation du corps électoral. Qui nous ont
conduit à une démocratie agonisante avec 70% des moins de 39 ans qui restent à
la maison lors de législatives. Ne laissons plus passer la chance du
redressement qui est devant nous.
L’arbitre ultime, c’est nous les
citoyens avec nos capacités à prendre du recul, à réfléchir, à analyser les
événements, à nous nourrir des prises de conscience collectives comme en 2005
et récemment autour de notre retraite et droit au travail où l’abstention et le
découragement n’étaient plus de mise.
C’est nous qui avons soutenu l’intersyndicale,
soutenu les caisses de grève, envers et malgré la puissance médiatique aux
mains de la liberté d’expression de quelques milliardaires propriétaires de médias
qui rêvent d’élargir leur clientèle et de nous mettre définitivement au pas. Ce
sera nous les citoyens qui voteront, pas
leurs gentils conseilleurs.