La
distance qui nous sépare du 37ème sommet de l’OTAN, programmé à Vilnius
les 11 et 12 juillet, se réduit de plus en plus, et le nombre de
soldats ukrainiens et de mercenaires qui ne verront pas cette date
augmente de façon inversement proportionnelle.
Littéralement
poussée à démontrer quotidiennement sa scrupuleuse obéissances aux
ordres, Kiev, tout en continuant à bombarder, comme elle le fait depuis
2014, écoles, hôpitaux et édifices civils du Donbass, ne se fait pas non
plus scrupule de sacrifier des centaines et des centaines de ses
propres soldats.
D’autre part, les capitales
« européistes », désormais déficitaires en soldats et en armes (même
vieilles, à la limite de leur date de caducité) à envoyer aux
naziputschistes, doivent pourtant « prouver » à leurs propres citoyens
que celles-ci et ceux-là, aux mains des banderistes ukrainiens, sont
bien utilisés dans la « lutte de la civilisation contre la barbarie »
(selon les paroles de Draghi) et non « perdues » sur le marché noir
mondial.
Et, pour convaincre ses propres citoyens que l’effort
ultime vers l’horizon radieux de l’entrée dans l’UE et l’OTAN est
désormais à portée de main, et demande « seulement » quelques autres
milliers de victimes, Kiev accélère, justement en vue de Vilnius, les
énièmes raids, qui devraient apparaître comme une propédeutique à la
« contre-offensive ».,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,