On perçoit tous plus ou moins (en fonction de notre niveau de connaissance du monde) que notre civilisation est à la dérive et semble avoir perdu la maîtrise de sa destinée. On peut douter d’ailleurs qu’elle l’ait jamais eu, mais là ça se voit.
La nouvelle lubie « collective » semble devoir être de massacrer définitivement notre environnement (via l’explosion des activités minières, conférer les entretiens avec Aurore Stephan par ex) pour « sauver le climat » (en fait seulement diminuer nos émissions de CO2, ce qui aura un effet probablement assez marginal.
Laisser des ressources abordables aux moins fortunés ? Il n’en est pas question vu que nous faisons exploser le prix des ressources naturelles avec notre boulimie inextinguible. Laisser un espace naturel pour que les autres espèces puissent y vivre ? Pas question la Terre est à une seule espèce et pire aux seuls humains vivant actuellement et après eux le déluge...
Le défi est de parvenir à porter au pouvoir quelqu’un capable de renverser la table pour nous. Sans nous ce personnage mythique n’existera jamais, mais sans lui ou elle, nous ne ferons que du bruit avec la bouche ou quelques tapotements (qui soulagent mais bon...) sur un clavier.
Tout est mis en oeuvre pour que cela n’arrive jamais. De multiples clapets anti retour ont été patiemment mis en place pour priver les peuples du droit de choisir leur avenir. Nous ne sommes que des troupeaux, pas uniquement par lâcheté collective, mais parce que de tout temps les pires d’entre nous, les pires prédateurs se sont hissés par la violence au sommet de la pyramide sociale et l’ont structurée pour leurs besoins de contrôle et de puissance.
On n’est pas sortis de l’ornière et rien ne le laisse présager avant une grande claque endogène ou exogène.
L’avenir dira.