@Eric F
Laissez Shakespeare qui est bien au-dessus de
nos querelles.
L’extrême-droite
n’est pas au pouvoir mais elle sert à sa manière, influence et inspire les
tenants du pouvoir depuis un moment déjà jusqu’à mériter maintenant un hommage
du MEDEF comme vous le savez. Si vous voulez je peux vous rappeler ses votes
depuis 2017 ici et au parlement européen .C’est drôle dans nos médias
mainstream, personne n’a parlé de contradictions ni ne s’est posé de question. Si
une telle aventure était survenue à JLM, un scotch permanent lui serait resté.
J’ai
déjà dit que concernant le fascisme, il fallait de l’intelligence et de l’énergie
et que donc avec Zemmour et MLP, de ce côté-là nous sommes tranquilles. Il faut
aussi un certain niveau d’adhésion populaire ce qui n’est pas le cas si vous n’oubliez
pas l’abstention et ensuite la mobilisation autour de l’intersyndicale et sa
nature ainsi que l’hostilité de l’extrême-droite à son égard.
J’ai
pointé des jalons préoccupants qui ont commencé avec le syndicat Alliance déjà
sous Sarkosy et bien sûr le traitement de l’information ambigüe chez certaines chaînes
d’info. Déjà au moment des attentats et maintenant avec le double jeu vis-à-vis
du RN. Elles cherchent à
banaliser l’extrême-droite, elles commandent régulièrement à chaud des sondages qui vont bien,
lui donnant de la lumière en préservant
à la fois la carte épouvantail et roue de secours au profit des pouvoirs en
place. Pas si facile. Mais il y a un moyen qui est aussi un objectif majeur, c’est de réussir à ostraciser ou décrédibiliser la
NUPES et vous savez pourquoi. Parce que c’est le seul véritable adversaire des
pouvoirs dominants, économiques et médiatiques (eh oui, ils sont
confondus maintenant ou se mélangent si vous préférez).
Sans
oublier bien sûr la galaxie Bolloré qui heureusement trompe de moins en moins de personnes .Certains
journalistes se réveillent. C’est une belle leçon d’ailleurs à méditer par nous
tous. On ne se sent pas concerné quand cela touche ailleurs et quand vient son
tour on se trouve un peu seul face à quelqu’un à qui on a laissé prendre des
forces.