@guylain chevrier
Ultra
droite, ultra gauche, des catégories dont il faudrait pouvoir convenir du contour ce qui en fait n’est guère
facile en réalité. Que seraient ces gens sans la mise en lumière qu’ils
cherchent et trouvent auprès des médias. Que représentent vraiment ces gens,
qui comme tout un chacun sont responsables devant la loi si besoin, dans la
sérénité de la justice. Que représentent ces gens si ce n’est des repoussoirs
et/ou des boutefeux bien pratiques avec
lesquels jouent les médias et certains politiques tout en ayant l’air de
déplorer ces jeux. Qui profitent de ce brouillage loin de la réalité de nos préoccupations.
Sûrement pas la démocratie.
Le
peuple n’est pas silencieux, loin de là,
et n’a besoin ni de vous ni de moi pour s’exprimer dans la diversité à
laquelle nous participons tous, chacun selon nos capacités et disponibilités.
Nous manquons pour faire peuple surtout d’outils démocratiques à travers
lesquels nous exprimer et nous faire
respecter et faire en sorte que la politique soit une affaire d’honnêteté et de
responsabilité.
De
ce point de vue, on peut interroger entre autres, vu leur puissance
et leur concentration jamais vues jusqu’à maintenant
dans quelques mains , l’organisation de nos médias,
leurs méthodes dont par exemple l’usage
à chaud de sondages qui manipulent l’opinion plus qu’ils ne l’informent. A
noter que de ce point de vue, en Europe, nous sommes très mal placés. Avec ce
paradoxe que nous parlons le plus souvent le langage des médias auquel il est
difficile d’échapper avec un taux de défiance à leurs égards autour de 75%
depuis des années contrairement à nos voisins.
Apparemment pour les pouvoirs politiques et les médias ce n’est pas un problème
politique qui les ( et nous ?) concerne.Un peu comme l’abstention au fond sur laquelle ils préfèrent glisser.Cela s’appelle un malaise entretenu.