@Matlemat
Bonjour,
Bon article sur un vaste sujet, ou les connaissances ne me paraissent pas encore parfaites tellement le sujet est complexe à étudier.
Il ne peut être contesté que l’activité humaine « industrielle » pollue notre planète, dans les trois domaines que sont l’eau, l’air, la terre. Le nier est soit une preuve d’imbécilité ou d’inconscience, ou alors une preuve d’un asservissement au mode de vie et les profits que cela génère.
L’ère « industrielle », beaucoup y verrons le progrès (il y a un peu de vrai tout de même), l’évolution sociétale, associée hélas à un consumérisme inconscient de plus en plus important d’une partie de l’humanité au détriment d’une autre.
Et que pour la « bonne conscience » on cherche à élever à notre niveau (ne soyons pas niais, la base est tout d’abord mercantile) ou bien désormais à y déverser avec condescendance des sommes faramineuses en dédommagement à la manière d’une pièce donnée à un S.D.F ou assimilé.
Au niveau climatique, il est toujours de rigueur de voir les comparatifs qui sont réalisés avec ce que nous constatons aujourd’hui et ce qui s’est passé dans des ères lointaines, se concluant généralement par des « Oui, bah c’est déjà arrivé » en simplifiant.
Certes, il y a une part de vrai, mais l’humain n’en n’était pas la cause, toutefois cela permet d’occulter aisément la « pollution » logarithmique indécente dont nous profitons tous, depuis la fameuse ère industrielle.
Peu importe son contenu « technique » elle est là et bien là, comme il a été écrit rien ne se perd tout se transforme. Notre « évolution » transforme notre plaisir en déchets.
Le seul véritable problème à toute cette « pollution » est le paramètre « inertiel ». l’inertie des dommages collatéraux procurés par l’activité humaine, sur la petite boule. SI pour reprendre les argumentaires des détracteurs du changement climatique, « c’est déjà arrivé, et ça c’est bien terminé ».....C’est un peu vite oublier l’échelle de temps associée due à l’inertie avant le retour « à la normale » et ses conséquences en attendant le fameux retour.
Aujourd’hui il y a quelque chose d’excessivement malsain, cette focalisation sur le « climat » au détriment des autres sources. Certes c’est l’impact que nous voyons ou subissons le plus sur le moment. Se développe une sortie d’ignominie culpabilisatrice reportée sur le « consommateur » à qui l’on demande aujourd’hui de se réfréner, tout en voulant maintenir une « croissance », elle est de couleur verte aujourd’hui.
Tout y passe « consommer moins (mais pas trop) mais mieux (plus cher) »
Tant que le « profit », « l’argent », la continuité de ce qui est, mène le monde, c’est perdu ! La « fin » de ça dont l’échelle de temps est difficilement appréciable pour le commun du mortel est inexorable hélas.
Preuve de la continuité, est l’extraction minière des fonds marins. Les pourcentages de minéraux souhaités dans les extractions minières terrestres diminuent plus que drastiquement et inexorablement, pour continuer, pour « croître » vert nous allons « ravager » les fonds marins. Dernier domaine restant quasiment inexploité, sauf pour le pétrole.
C’est une sorte de ruée vers l’or attirant toutes les convoitises et profits associés et l’environnement dans tout ça ? Pour paraphraser une personne connue
« Ca m’en touche une sans faire bouger l’autre ».....