Vous ne devez pas trop connaître le fonctionnement de la « démocratie » des USA.
Le président a peu de pouvoir et le parlement lui-même en dispose de bien peu en réalité. La plupart des textes de lois majeures sont écrits par des cabinets de conseil de la grande industrie et de la finance et « proposés » à leurs obligés (dont ils ont financés la campagne et l’élection) qui sont justes chargés de la proposer au vote.
Dans une récente commission sur un sujet sensible, le représentant du Missouri, Mr Burchett, a jugé bon de se couvrir de ridicule en disant explicitement que« les militaires sont au service des représentants du peuple et non le contraire, alors que la réalité connue de tout les gens informés est que c’est tout le contraire.
Le pouvoir n’appartient ni au président, ni aux »représentants du peuple« , ni au peuple, mais bien à une nébuleuse de quelques lobbies d’intérêts privés qui se lavent les mains d’avoir transformé la pseudo démocratie US en un Etat pré fascisant.
La »sainte alliance« entre l’industrie, la finance, le politique et les médias pour museler la liberté d’expression est patente là bas et bientôt ici.
Coluche disait que la différence entre une dictature et une démocratie tient dans sa gestion de la parole dissidente du discours officiel, à savoir »ferme ta gueule« pour les dictatures et »cause toujours..." pour les démocraties.
On glisse de plus en plus vers la première posture aux USA et la commission européenne et les Etats européens glissent vers cette attitude de plus en plus.
Il est vrai qu’il y a tellement de poussières sous le tapis, que ça se voit par de plus en plus de citoyens, éberlués de voir où nous en sommes.@Joséphine