Il pèse encore une omerta terrible sur les conséquences de l’accident de Tchernobyl en raison que l’OMS est sous le joug de l’AIEA (Agence Internationale de l’Énergie
Atomique) depuis l’Accord WHA 12-40 du 28 mai 1959
* , par lequel l’OMS doit déclarer toutes ses intentions d’études à
l’AIEA et travailler avec ou céder la place à l’AIEA.
L’accord précise
qu’aucune des deux agences ne doit subir de nuisances de la part de
l’autre : LE NUCLÉAIRE NE DOIT DONC PAS PÂTIR D’ ÉTUDES MÉDICALES QUI POURRAIENT L’ENTRAVER !
Ainsi donc, aussi
longtemps que perdurera ce lien de subordination qui enchaîne l’OMS à l’AIEA, l’opacité
sera de mise et la plus épaisse possible pour tout ce qui touche au nucléaire.
La catastrophe de Tchernobyl et la santé
par Michel Fernex, Professeur émérite, Faculté de Médecine de Bâle,
ex-membre de Comités Directeurs de TDR (Programme spécial de Recherche
pour les Maladies Tropicales), OMS.
Ce texte publié en mai
2000 décrit et dénonce une situation et des faits d’une gravité
exceptionnelle, dont l’origine est à rechercher dans l’existence d’un
accord formel peu connu, conclu entre l’OMS et l’AIEA. Cet accord limite
l’OMS dans l’information des populations sur les conséquences
d’accidents comme celui de Tchernobyl, s’il n’y a pas l’accord préalable
du lobby nucléaire. Les scientifiques qui enfreignent cette règle ont leur carrière compromise. Ils risquent la prison.
https://web.archive.org/web/20071107062806/http ://www.bioeco.org/docs/328.pdf
(copier le lien et supprimer l’espace entre http et ://www )