Commentaire de Luc-Laurent Salvador
sur Remue-méninges sur la haine
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@Clocel
Oui, quand la digue de l’émotion victimaire se rompt et que nous consentons à la haine, plus aucune protection morale ne peut résister car l’autre est alors vu comme un monstre non concerné par les principes moraux qui président à nos relations avec nos semblables.
Le monstre est non humain, c’est en toute légitimité qu’on l’écrase, le pulvérise, le disperse, le ventile, etc. 
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