Version
Vitkine/Fergus/OTAN de cette guerre.
Qu’est-ce qu’on
y apprend ?
Que les
crimes des kiéviens sont des « fantasmes purs et simples ».
Que les
crimes des prorusses contre leurs ennemis sont avérés : « on
retrouvait parfois leurs corps dans des rivières ».
On y apprend
que le Donbass, région pourrie, ne pouvait générer que de la violence, avec tant de chômeurs
déclassés et frustrés.
On y apprend
que la Russie ne survit que de la mémoire de la Grande Guerre dont la guerre en
Ukraine serait en quelque sorte la continuation. Sinon, la Russie « n’était
rien »
On sent en
arrière plan à peine masqué toute la bienfaisance de l’Ouest euro-américain qui doit conquérir
cette région pourrie pour la couvrir de milliards et de bien autre chose, en
repoussant ces « fanatiques du monde russe » vers l’est, ces fanatiques
d’un monde qui « n’était rien ».
Beau travail
de Vitkine dans le style du Reader’s Digest des années 50, que j’avais l’habitude
de lire aux chiottes (mes parents avaient dû s’abonner).
C’est pas
avec des Vitkine qu’on fera la paix en Ukraine. Il n’a pas compris l’enjeu de
cette guerre, qui est déjà une confrontation mondiale entre les gens normaux,
sous-entendu bienveillants (nous), et ceux supposés être « des personnes
mauvaises » (Biden parlant des Chinois, et pensant sans doute à « tous ceux qui ne sont pas avec nous » comme disait G.W.Bush).
Pour notre
malheur, nous sommes les alliés de Biden, contre ces « personnes mauvaises », le reste du monde.