C’est
quoi au fait l’éarc républicain, des gens qui ne pensent pasd comme eux ?
Je me suis
posé la question.
La réponse
que je me suis faite est la suivante :
Dans l’arc
républicain : Staline les jours impairs, Che Guevara, Castro l’ami de Mme Mitterrand, Mao les jours pairs,
Mélenchon, Hollande, Sarkozy, Macron, Tondelier, Wauquiez, Bellamy …
Pas dans l’arc
républicain : Hitler, Mussolini, Franco, Le Pen (la famille), Ciotti,
Poutine, Assad …
On trouve de
grands tueurs des deux côtés.
Qu’est-ce
qui les distingue ? Je crois que c’est l’universalisme (communiste/capitaliste) et la
mondialisation (capitaliste) pour ce qui concerne les « bons », les inclus. Mao est un cas un peu à part, mais il n’est pas étranger à l’ouverture
de la Chine pour finalement occuper une place très importante dans la
mondialisation.
Les « mauvais », les exclus sont nationalistes (on les traite de fascistes, même s’ils sont simplement
patriotes).
C’est ça qui
aujourd’hui vous met au banc de l’arc républicain : le refus d’une
mondialisation capitaliste débridée, avec son volet sociétal complètement rock’n
roll et destructeur.
L’argent, sa circulation (les hommes avec les immigrés),
ses profits gouvernent tous les aspects de la société. Les cocos et gauchistes sont admis car universalistes et antination (alliance des banquiers et des black blocks : les CRS ont des consignes).
Si vous résistez, vous
êtes « fasciste » et rejeté hors de « l’arc républicain » (les CRS ont tapé les Gilets Jaunes comme ils n’ont jamais tapé les gauchistes (comme moi arrêté en 1968) : consignes du Préfet Grimaud et de ses successeurs).
Un truc qui
sort de temps en temps : les « intelligents » auraient fui Avox,
restent les nuls.
C’est vrai
ça ou c’est juste une posture ?
Je trouve sur
Avox des articles pas mal du tout, des commentaires vivants. Une censure plutôt
légère.
Le
mainstream que je fréquente aussi (Le Figaro) n’est pas beaucoup mieux. Le
responsable de la politique étrangère par ex., Renaud Girard, n’est pas bête
mais c’est pas un génie. Des gens d’Avox le valent bien.
La supériorité d’Avox sur le mainstream : le choix des sujets, très ouvert, que n’aborde pas le mainstream car trop « délicat ».
Que demande le
peuple ?
Mais c’est les vidéos avec quelques têtes comme Karine Bechet-Golovko, Edouard Husson, Thierry Meyssan ... qui sont les plus intéressants, ils sont sur le terrain, ils voyagent, ont des contacts avec des décideurs, sont plutôt intelligents et ouverts, ils ont marqué l’histoire (Meyssan avec le 11/09).
« les
protagonistes devront approcher de l’épuisement, on en est encore loin, avant
de convenir d’un nouvel équilibre »
Je me
réponds à moi-même, avec un pseudo de remplacement, Fanny ne m’étant plus
accessible pour des raisons qui m’échappent (je ne reçois pas de mail de
reconnexion).
Notre armée
sera-t-elle déployée en Ukraine en 2025, une Ukraine aux portes de l’OTAN comme voulu par Macron et l’UE ?
Serons-nous l’an
prochain changés en merguez radioactive comme menace Poutine ?
Ce sont les
questions qui me préoccupent en cette fin d’année.
J’ai proposé
dans l’article une hypothèse à la fois optimiste (l’Ukraine récupère l’Est du
pays à terme) avec l’Europe s‘étendant jusqu’à l’Oural, et pessimiste avec des
combats qui s’éternisent avant de parvenir à ce résultat.
Il y a une
part de wishful thinking de ma part, car l’idée de vivre éternellement dans une
Europe coupée en deux me désole. L’idée que nos avions ne volent plus au-dessus
de la majeure partie de notre continent est pour moi incroyable (scandaleux,
inimaginable, pas durable, annonceur d’une guerre …).
L’Europe,
une Corée « moderne », coupée en deux comme l’originale ?
Impossible, impensable bien que l’Europe ait déjà vécu comme ça (en un peu moins
dur) durant 45 ans.
L’avenir est
incertain, et mon hypothèse pour l’avenir à moyen terme a peu de chance de se
réaliser, sinon aucune : un continent, le nôtre, vraiment en paix.
Sur les plus
de 200 commentaires à l’article, la balance penche plutôt en faveur de
négociations en 2025, supposant un arrêt des combats en Ukraine et contredisant mon
hypothèse. Mais l’incertitude domine, traduisant une ambiance plutôt morose,
plus pessimiste que ce que je croyais. Pas de victoire, pour personne.
Pour
résumer, on (moi d’abord) ne sait trop ce qui va se passer en 2025 dans une Europe
dominée comme jamais par la superpuissance (suscitant des velleités d’émancipation en Allemagne, pas en France), une Europe affaiblie par l’état politique
et économique de ses deux leaders. Mais ce qui va advenir sera
probablement pas drôle.