« les
protagonistes devront approcher de l’épuisement, on en est encore loin, avant
de convenir d’un nouvel équilibre »
Je me
réponds à moi-même, avec un pseudo de remplacement, Fanny ne m’étant plus
accessible pour des raisons qui m’échappent (je ne reçois pas de mail de
reconnexion).
Notre armée
sera-t-elle déployée en Ukraine en 2025, une Ukraine aux portes de l’OTAN comme voulu par Macron et l’UE ?
Serons-nous l’an
prochain changés en merguez radioactive comme menace Poutine ?
Ce sont les
questions qui me préoccupent en cette fin d’année.
J’ai proposé
dans l’article une hypothèse à la fois optimiste (l’Ukraine récupère l’Est du
pays à terme) avec l’Europe s‘étendant jusqu’à l’Oural, et pessimiste avec des
combats qui s’éternisent avant de parvenir à ce résultat.
Il y a une
part de wishful thinking de ma part, car l’idée de vivre éternellement dans une
Europe coupée en deux me désole. L’idée que nos avions ne volent plus au-dessus
de la majeure partie de notre continent est pour moi incroyable (scandaleux,
inimaginable, pas durable, annonceur d’une guerre …).
L’Europe,
une Corée « moderne », coupée en deux comme l’originale ?
Impossible, impensable bien que l’Europe ait déjà vécu comme ça (en un peu moins
dur) durant 45 ans.
L’avenir est
incertain, et mon hypothèse pour l’avenir à moyen terme a peu de chance de se
réaliser, sinon aucune : un continent, le nôtre, vraiment en paix.
Sur les plus
de 200 commentaires à l’article, la balance penche plutôt en faveur de
négociations en 2025, supposant un arrêt des combats en Ukraine et contredisant mon
hypothèse. Mais l’incertitude domine, traduisant une ambiance plutôt morose,
plus pessimiste que ce que je croyais. Pas de victoire, pour personne.
Pour
résumer, on (moi d’abord) ne sait trop ce qui va se passer en 2025 dans une Europe
dominée comme jamais par la superpuissance (suscitant des velleités d’émancipation en Allemagne, pas en France), une Europe affaiblie par l’état politique
et économique de ses deux leaders. Mais ce qui va advenir sera
probablement pas drôle.