@JPCiron
Contrairement à votre affirmation, il existe bel et bien une échelle
commune aux économies primitives et actuelle. Elle est celle des
ressources nécessaires à leur fonctionnement, dont nous savons que
l’humanité a
consommé en 2023, en moins de six mois, ce que la Terre lui offrait
pour l’année entière .
Dans les sociétés
primitives comme dans la moderne, chaque être humain s’est
toujours distingué par les hasards de sa naissance et son héritage
génétique, social et culturel, quels que que soient les aléas de
son existence par la suite. Et ça a été le cas des sociétés
primitives tant qu’elles ne se sont pas exonérées de la loi de
sélection naturelle, dont l’effet majeur était d’en réguler la
démographie – comme pour les autres espèces, jusqu’à ce
que l’homme s’en mêle –, avec toutes conséquences sur
leurs besoins et la gestion des ressources nécessaires à leur
subsistance.
Puis l’économie
est devenue un système au service et aux mains de l’homme. C’est
ainsi qu’elle a perdu son caractère naturel, au sens premier du
terme, par l’exercice de la volonté humaine et de sa capacité de
toujours améliorer sa condition qui le distinguent des autres
espèces animales, et qu’il l’a organisée, depuis l’extraction
jusqu’à la transformation et la consommation des ressources propres à satisfaire ses
besoins, puis leurs échanges,
dépassant le troc par l’invention de ce facilitateur que furent
et demeurent les monnaies et autres moyens de paiement.
Depuis, sous l’effet
d’un progrès scientifique et technique considérable, ayant
favorisé un accroissement incontrôlé de sa population, assorti de ses besoins, vitaux et superflus, est apparue la mondialisation, qui n’est
rien d’autre qu’une économie démesurée, achèvant le pillage de
la planète.
L’histoire de
l’humanité se confond de la sorte dorénavant, chaque jour plus étroitement, avec
celle de l’indissociable binôme population/économie, celle-ci
étant conditionnée par celle-là, et non l’inverse.