@Luc-Laurent Salvador
« et qui a des options éthiques embarquées ».
Avant de parler « d »éthique embarquée" il convient de bien définir l’éthique.
l’éthique est une discipline philosophique qui vise à réfléchir sur les
fondements de la morale et à développer des critères de jugement pour
évaluer les actions humaines.
Les différentes approches éthiques, telles que le conséquentialisme et
la déontologie proposent des visions différentes de ce qui est considéré
comme normal.
— Le conséquentialisme, considère que la moralité d’une action doit être évaluée en fonction de ses conséquences.
C’est l’approche que vous semblez adopter.
— La déontologie : Pour Kant, l’éthique doit être basée sur des principes universels qui peuvent être
appliqués à tous les êtres rationnels, indépendamment de leur contexte
social ou culturel.
Quand vous empruntez un véhicule autonome, vous passez « un contrat avec lui ». Vous lui confiez votre vie et il passe le contrat de vous emmener « sain et sauf » a bon port. Ce contrat s’applique quelle que soit la personne a son bord. Déontologiquement, il se doit de respecter ce contrat quels que soient les évènements durant le trajet.
Il est donc évident que le vie des passagers prime sur tout le reste, et je dirai qu’il ne peut en être autrement.
Personne ne prendra une voiture autonome si soudainement elle décide de vous tuer pour une raison X ou Y.
il reste donc aux intervenants extérieurs a mettre en adéquation leur comportement avec l’environnement dans lequel ils évoluent.
La voiture autonome s’améliore de jour en jour, et ses algorithme s’affinent avec l’expérience. Mais elle ne pourra jamais prendre en compte toutes les interactions humaines minimales auquel un homme est habitué durant sa vie et aux quelles il est susceptible de réagir.
En présence de voiture autonome, l’humain va devoir s’adapter et il en est plus capable que le calculateur embarqué du véhicule.