@Hamed
Heureux que ma réponse vous ait satisfait. Vous avez certainement raison, il faut se garder de toute simplification hâtive et l’avenir est plus ouvert qu’on le pense, que ce soit pour espérer en lui ou pour le craindre.
Pour revenir au sujet de votre article, j’avoue que je ne comprends pas bien le concept de « piège de Thucydide ». Je trouve curieux que les sphères dirigeantes américaines (parlons de l« État profond » car il est évident que Biden n’est qu’une marionnette) se lancent en même temps dans une confrontation avec la Russie et avec la Chine. On aurait pu penser qu’il était plus judicieux de jouer l’une contre l’autre. On a là une manifestation d’un excès de confiance en soi, cette affection connue sous le nom d’hubris. Hitler avait été sujet à la même illusion quand il pensait pouvoir faire face à la fois à l’URSS et aux USA.
Ce qui est probable c’est que le camp occidental va perdre dans cette confrontation. Cependant, il ne va pas tout perdre et son humiliation va être limitée, surtout s’il est assez sage pour ne pas se lancer dans une escalade qui mènerait immanquablement au conflit nucléaire.
Il est possible que les peuples d’Occident, et en premier lieu le peuple américain, invitent leurs dirigeants à changer de philosophie politique, et à s’inscrire dans un ordre mondial qui ne serait pas impérialiste mais basé sur les coopérations à bénéfices mutuels (« gagnant-gagnant »).
C’est en tout cas ce qu’il faut souhaiter. Si j’étais le jury du prix Nobel de la Paix, je l’attribuerais cette année aux dirigeants saoudiens et iraniens qui ont pris la sage décision d’enterrer la hache de guerre et de coopérer au sein de cette organisation porteuse d’espoir que sont les BRICS maintenant en cours d’élargissement.