@Jean Keim
je ne cesse d’écrire en boucle que l’imaginaire est le propre de chaque être et la réalité le lieu commun de tous les imaginaires et où c’est la causalité qui distingue donc la réalité de l’imaginaire, dans le sens où dans l’imaginaire, la causalité obéit à l’être et c’est « l’aspect du vivant qui échappe » à cette contrainte et donc à l’emprise du temps. A l’inverse, la réalité étant le lieu commun de tous les imaginaires, l’être ne peut pas échapper à la causalité, mais est contraint de lui obéir.
Une fois cela posé, nous ne faisons que disserter sur la forme que peut prendre cette polarisation entre l’être non contraint dans son imaginaire par la causalité et l’être contraint par cette dernière dans la réalité. J’affirme que même un Dieu tout puissant ne peut pas échapper à cette condition d’existence de la vie, dont la face opposée (polarisation) n’est pas la mort, mais le néant. La face opposée de la mort étant la naissance, la vie traitant du cycle de la naissance et la mort. Ici, le néant n’est pas l’absence de toute chose, car on ne peut pas supprimer ce qui est, donc l’être en absolue et donc, échappe au temps et même à l’espace tridimensionnel (qui exige le temps), mais (le néant) nie que l’existence ait un sens et donc, fait la négation de sens de toute chose, alors que la vie consiste à donner sens à l’existent et qui implique alors OBLIGATOIREMENT, IMPERATIVEMENT, la causalité, car sans elle, alors, il n’y a que l’imaginaire et qui dans sa forme absolue est la définition du néant.
Tout cela repose sur des notions de bases élémentaires dont la compréhension (pour accéder au processus logique) nécessite de changer de mode de pensé ou de cogitation.
Ici, la compréhension instantané n’est qu’une apparence, car elle ne vient qu’après un processus plus ou moins long mais dont la résolution passe souvent par une phase de relâchement qui permet de sortir d’un raisonnement dans une impasse. Phénomène que l’on retrouve partout ! Et qui alors permet la fameuse exclamation d’Archimède « eureka ! ». Mais uniquement après une phase très longue de réflexion qui s’est enfin libéré de ses blocages intérieurs. C’est comme cela que je fonctionne aussi !
Mais encore une fois, toute vie humaine ou de n’importe quel être vivant depuis la naissance jusqu’à la mort fait l’expérience à chaque seconde, à chaque instant de cette dualité, polarité entre son imaginaire où il domine la causalité et la réalité où il voit s’effondrer toute relation causale qui n’obéit pas à la causalité, et se réaliser toutes celles qui la respecte, car cette dernière repose sur ses propres fondements et non sur l’imaginaire de l’être. Sans cette condition de lieu commun, alors, aucun être ne pourrait communiquer avec un autre être.
Vous pouvez donc en faire autant de tartines sur le sujet que vous voulez, fondamentalement, vous ne ferez que discuter à l’infini de la même relation causale entre l’imaginaire et la réalité.