La REVOLTE CONTRE LE PERE : « Ce titre doit s’entendre : Révolte contre les Faux-Pères. Dès 1968, Gérard Mendel annonçait ainsi dans ce livre devenu un classique le déclin de la société patriarcale. Une déjà vieille histoire qui avait commencé dès le XVIe siècle avec la révolution capitaliste et marchande et la naissance de l’individu moderne...
Dès lors commence le difficile recouvrement par l’individu et par les groupes du pouvoir que, par culpabilité autant que sous la pression des forces sociales dominantes, ils ont délégués depuis les dz »« buts de l’Histoire à un Père social, religieux puis laïque.
»« Voici une bio-psycho-sociologie de l’inconscient qui a les dimmensions puissantes d’une épopée. L’armée dont elle décrit la geste, c’est l’humanité toute entière, du paléolithique à mai 1968, luttant pour se libérer de l’anxiété archaïque et de la culpabilité primitive. Les héros , ce sont les Hitler, les Staline, plus souvent que les Promethée. »« Michel Gourevitch
La Révolte contre le Père jetait ainsi les bases de la sociopsychanalyse dont, de Pour décoloniser l’enfant (1971) à la Chasse structurale (1977) et de 54 millions d’individus sans appartenance (1983) à La crise est politique, la politique est en crise (1985), le projet allait préciser progressivement et s’inscrire toujours d’avantage dans la réalité sociale et culturelle d’aujourd’hui.[Quatrième de couverture] »