En effet, en France on a droit à un nouveau procès si on n’était pas présent au premier (et donc jugé par contumace)
Est-ce aussi le cas en Italie ? Je ne crois pas. Donc ce monsieur ne sera PAS rejugé, et son premier procès était évidemment beaucoup moins serein qu’il n’aurait dû l’être ou qu’il le serait aujourd’hui avec le recul.
Il est donc déplorable, non pas que cet homme soit extradé vers l’Italie, mais qu’il le soit dans ces conditions où il est condamné d’avance. C’est un déni de justice.
L’auteur de l’article a raison, si cet homme est coupable de plusieurs meutres comme c’est probable, il n’y a aucune raison de se lamenter sur son sort.
Pourtant, je ne veux pas défendre un meurtrier mais si Mitterrand avait donné sa parole (parole de l’Etat français, quoi qu’en dise l’auteur de l’article puisque Mitterrand était à l’époque le chef de cet Etat français) je trouve inadmissible qu’un ministre en mal de pouvoir (et visant précisément à prendre la place qu’occupait Mitterrand) en vienne à contrevenir à la Parole de la France.
Mitterrand a peut-être eu tort de la donner. On pourrait en discuter, mais il l’a fait. Aucun sous-fifre n’avait le droit de la dénoncer. C’est proprement scandaleux. C’est la crédibilité de la parole de la France qui est en jeu. Et ça n’augure pas très bien de la capacité du ministre-candidat à tenir la sienne.