@Luc-Laurent Salvador
Sur votre obsession contre la franc maçonnerie.
Que vous ayez une dent contre cette confrérie, en tant que catholique, cela n’a rien de surprenant. Elle a bien participé à la destruction de la société théocratique qui caractérise l’Ancien Régime. Mais cette société n’est pas défendable. Je vous ai communiqué les larges extraits du concile de Toulouse que vous refusez de lire qui impose le serment obligatoire et renouvelé par les confessions à une façon de penser unique : c’est la définition du totalitarisme.
Maintenant, cette confrérie est devenue toxique à son tour : c’est un nouveau clergé, caché, le syndicat qui a phagocyté la république, court-circuitant ses rouages nécessaires à la séparation des pouvoirs, empêchant la démocratie, et faisant des biens de la nation son fromage.
Mais au lieu de restituer les choses, de regarder la paille et de la poutre, vous inondez les échanges du mot « franc-maçonnerie », noyant un débat sur les raisons et les torts, ici, d’une religion.
Vous êtes chrétien. C’est votre marotte, moi j’en ai d’autres. Défendez votre religion intelligemment alors. C’est un garde-fou, - pour ce qu’il en reste -, contre le matérialisme et son culte de l’argent. Les chrétiens sont particulièrement conscients du danger de la mondialisation, avec sa mise en cage numérique, la zombification des âmes. Ils ont été actifs contre le délire covidique et la prétention sous jacente à reconstruire la santé humaine avec des vaccins (Fourché, Henrion-Caude, Barniéras...). Il y a toujours eu un courant panthéiste dans cette religion, qui continue, avec Bruno Latour, par exemple, mis en avant déjà avec Saint François d’Assise (le cantique des créatures). C’est d’actualité avec les problèmes écologiques qui montent et la redéfinition paradigmatique à faire de l’humain, créature naturelle, si elle veut se préserver.
Maintenant si vous vous arc-boutez au bilan historique du clergé, de l’église en mettant sous le tapis tous ses méfaits, ses violences passées, vous ne faites que contribuer à son décès. On n’en veut plus de l’Ancien Régime. Le pape lui-même, sommet de l’église, de son inertie et de son ancien pouvoir politique est devenu hors de course : il est mondialiste, vaccinolâtre et a adopté toute l’idéologie franc-mac, progressiste aveugle et scientiste que vous abhorrez tant.