@Luc-Laurent Salvador
Je peux répondre que les chrétiens ne récoltent que ce qu’ils ont semé. En étant méchant, je peux ajouter que vous n’avez pas à vous plaindre, parce qu’au moins on ne vous brûle pas.
Vous n’y êtes pour rien, car vous n’avez pas vécu cette époque, mais vous êtes responsable du bilan que vous présentez de cette religion.
Ensuite ce n’est pas parce qu’on est « complotiste » qu’on a forcément raison. Si j’en parle, c’est parce que les médias nous l’imposent (avec une bonne partie de la population qui se laisse conditionner). Mais je n’utilise jamais cette étiquette contre personne et je refuse de livrer mon cerveau à ce genre de fabrication. La réalité n’est pas binaire, comme la pensée qui a naturellement toujours besoin de se stabiliser avec un groupe, elle est composite.
Le problème est l’idéologie ou la religion d’essence totalitaire. Inévitablement, si elle prend force, elle devient excluante, le fameux : « vous êtes avec nous ou contre nous ». Et le monothéisme est fait ainsi (sauf pour la religion juive, qui n’est pas prosélyte, même si par ailleurs il y a bien d’autres encombrements qu’on peut lui reprocher). Et là-dessus, je ne sais pas trop quoi vous dire.
L’idéologie en cours est le piège du progrès technologique. Au siècle dernier, c’était l’Homme Nouveau, mais il fallait affirmer une doctrine, ce qu’on a vu avec le marxisme et le nazisme. Le progrès technologique n’a pas de saveur. Mais il abouti au contrôle numérique dans des pays aussi différents que la Chine et l’Occident. Une caste démiurgique est en train d’accumuler un pouvoir démesuré de contrôle avec ça et quand on pense agir à l’échelle de 8 milliards de personnes, on ne peut être autrement qu’un monstre sociopathe. C’est le retour à la servitude, qu’on vient seulement de quitter, qui a marché pendant des millénaires. Après tout, le cerveau de l’humain est très plastique.
Il faudrait briser l’oxymore idiot « croire en la science » : on ne vous demande pas de « croire en la boulangerie » ou « croire en la mécanique ». Ce qu’un certain moine défroqué, comme l’évoquait Gollum, avait bien compris : « science sans conscience… » Mais il avait cette lucidité, cette souveraineté personnelle, pour sortir de tous les totalitarismes, pas simplement de s’installer dans l’un pour lutter contre un autre.
Quant-à mettre fin au mythe, au mantra du progrès scientifique qui marche tout seul, ça…