Déjà posté ailleurs mais ne me semble pas hors-sujet ici.
Abaya, abaya, abayaaaa....
Bravo
pour votre démonstration brillante de la méthode et des pratiques de
communication de l’extrême-droite, ce qui nous donne vraiment une grosse envie de lui faire confiance et de lui confier
des responsabilités.
La
véritable question qui se pose avec cette comédie sans fin et toujours les
mêmes comédiens qui ne redoutent pas le chômage c’est : Comment se fait-il
que la loi sur le terrain ne soit pas appliquée
et qui est responsable tout au long de la ligne hiérarchique qui va du
chef d’établissement en passant par le rectorat jusqu’au ministère ? Depuis
des années nous a-t-on dit régulièrement la laïcité est enseignée à tous les
niveaux des cycles (les documents et les méthodes sont de qualité, je les ai consultés),
les personnels ont été formés, les règlements intérieurs, mis à jour en regard
de la loi, signés par les parents, un suivi de la situation est diligenté .Et actuellement
4000 situations préoccupantes sont
signalées l’an pour 12 millions d’élèves d’après le ministère.
Un
vêtement non religieux est utilisé ostensiblement en milieu scolaire à des fins d’affichage d’appartenance
religieuse avec la part de provocation, d’hypocrisie et de déni habituelle ce qui relève de toute
l’échelle des sanctions disponibles
selon la situation.
Qui
est en responsabilité depuis 2017, qui a fait des rodomontades sur notamment
l’islamo-gauchisme avec force médiatisation si ce n’est déjà le ministre de l’Education
Nationale Blanquer et les ministres de l’intérieur et les premiers ministres et président. Toujours
accompagnés par les vents médiatiques si complaisants.
Un
nouveau ministre, qui n’a de toute sa scolarité jamais mis les pieds dans une
école publique, spécialiste de la rhétorique de l’enthousiasme, fait son entrée
en branchant d’emblée opinément son projecteur sur la diversion préférée depuis
des mandats et des mandats de la droite, de l’extrême-droite et de la macronie
quand il y a des réalités gênantes à repousser dans l’ombre. L’immigration et
l’islam bien sûr et toutes ses déclinaisons médiatiques. Afin de cacher le
désastre de leur bilan si on se rappelle un peu leurs promesses mirobolantes. L’Education
Nationale est devenue comme d’autres services publics une bouée criblée de
rustines et le problème évoqué ici n’est
sûrement pas le plus compliqué à résoudre avec un peu de réelle volonté
politique comme Bayrou avait su en avoir avec sa circulaire de mars 2004 sans avoir eu besoin de tapage.
Du
côté de la NUPES, les responsables auraient été inspirés de se concerter sur ce
sujet comme sur bien d’autres avant d’alimenter les courants d’air médiatiques
et de consulter aussi leur base comme aurait pu le faire Manuel Bompart en activant
la plate-forme informatique qui rassemble les soutiens du mouvement. Afin de
ramener méthodiquement le débat
démocratique sur les fondamentaux et les priorités du pays pour que la droite qui inclut la macronie
finissante et l’extrême-droite ne puissent
plus au gré du temps l’escamoter encore une fois.