Bonjour Salvador, Le psychanalyste Jean Bergeret a traité du sujet de la violence dans un livre connu : la violence fondamentale. Le genre de rapports entre enfants et parents, ou entre humains et divinités qui domine dans cette mythologie périœdipienne est marqué, de façon très évidente, par la violence sous toutes formes, le meurtre ne constituant qu’une forme particulière d’expression de la violence relationnelle sous-jacente. À partir d’une relecture des grands textes, dont le mythe d’Oedipe, Jean Bergeret tente de comprendre l’origine et l’évolution de la violence fondamentale. Cette violence innée, qui est une composante de l’instinct de conservation, est donc également ce sur quoi s’appuient les pulsions sexuelles. Il y a alors moins un antagonisme entre la libido et la pulsion de mort, entre faire l’amour et faire la guerre, qu’une racine commune, et l’évolution affective heureuse des individus dépend précisément de leur capacité à intégrer leur propre violence dans le cadre de leurs relations amoureuses.Ainsi, la libido s’articulerait sur une violence vitale profonde de manière à utiliser le dynamisme de cette pulsion et à lui donner un objet et un but qui ne soient pas destructeurs. À la lutte entre Éros et Thanatos succèderait donc l’image apaisée d’une violence fondamentale qui se dissout au sein des pulsions de vie.Ouvrage stimulant intellectuellement,La Violence fondamentalerend hommage aux voies ouvertes par Freud. il s’agit juste d’apporter un autre éclairage. Pour les gnostiques, l’homme naît mauvais et doit s’améliorer. Le contraire du point de vue de Jean-Jacques Rousseau. Personnellement, je ne dirais pas que l’homme naît mauvais. il est simplement comme le sont les animaux dans une dynamique de survie. jugent-on les animaux ?? Il est vrai qu’au Moyen-âge un cochon fut emmené devant un juge. Mais c’est là une toute autre histoire...