La réalité obéit à la causalité et en aucune manière à l’imaginaire et une de ses lois fondamentales dit qu’on ne peut pas faire deux choses contraires dans le même espace-temps, comme on ne peut pas aller à droite en tournant à gauche ou monter un escalier en le descendant, mais uniquement l’un après l’autre !
Autrement dit, on ne peut pas placer au même niveau la coopération et la compétition, l’un sera toujours au dessus de l’autre. Or, le monde dans lequel on vit met la coopération au service de la compétition, c’est à dire, la collectivité au service de particuliers, la majorité au service d’une toute petite minorité et dans laquelle la plupart des intervenants ici même font partie, mais croient encore faire partie de cette minorité possédante issue de la fin de la 2ème guerre mondiale mais n’a plus cours, sauf dans l’imaginaire.
Bref, que ce soit ici ou bien en Afrique, c’est toujours cette même minorité qui domine et exploite la majorité des citoyens.
Comme l’avait très bien résumé Voltaire « l’esprit (capitaliste) d’une nation réside toujours dans le petit nombre qui fait travailler le grand, est nourri par lui et le gouverne ». Mais pour cela, ce petit nombre a un besoin fondamental de la concurrence à l’intérieur de ce grand nombre, sans cela, il perd sa domination.