Bonjour Fergus.
L’accompagnement des parents par l’État est évidemment bienvenu mais pas suffisant.
Lorsque la contraception n’existe pas, la motivation pour faire des enfants importe pas. Lorsqu’elle existe, additionnée de l’avortement facilité, elle entre en jeu de façon prégnante.
La jeunessse d’aujourd’hui, soit veut faire un ou deux enfants une fois bien installée, soit n’en veut pas. La valeur qui prime est la liberté. Un chiard, ça en enlève quand-même pas mal. En plus ça coûte cher et la famille, ma foi, est une valeur oubliée, remplacée par le wokisme LGBTQIA+ (mille excuses pour me oublis) et la peur de l’avenir.
Donc oui, dans la mesure ou faire des enfants n’est plus la nécessité pour garantir une aide lors de sa vieillesse, seuls quelques rares motivés enfantent (certainement ceux qui ont vécu avec frère et sœurs et s’en rappellent les acquis).
Puisque tu abordes la question des migrants, à moins d’être dans une vision sclérosée, on ne peut que souscrire à un bien meilleur accueil de ceux qui veulent travailler et vivre chez nous. Les trente glorieuses ont fonctionné grâce à l’apport massifs d’immigrés. Ils ont fait l’acier et les automobiles, construit les routes et les bâtiments, soigné nos malades dans les hôpitaux...
Question subalterne : comment une société capricieuse et dégénérée comme la nôtre compte-t-elle s’en sortir sans le travail de personnes extérieures ?