@Pascal L
L’Ancien testament est un recueil composite, il y a des récits mythologique issus des civilisations de la région (création, déluge, Babel...), des légendes réhistoricisés à vocation de récit national (retour d’Egypte, conquète, rois fondateurs...), prières (certaines magnifiques, certes), proverbes, rites, législation, etc ; pas beauxoup de vraie théologie (Dieu était davantage présenté comme un despote susceptible et jaloux que comme un père très bon) c’était le grand livre de référence de l’époque.

Concernant la résurrection, vous inversez la charge de la preuve, revivre physiquement après la mort est biologiquement impossible (sauf état de comas mais non de vraie mort), par contre ce qui n’est pas accessible à la démonstration ni réfutation, c’est ce qui concerne un éventuel ’’autre monde’’.

Je ne vais pas entrer dans une énumération d’incohérences, la principale étant la création d’un monde aussi défectueux, juste pour sélectionner des élus. la notion de résurrection des morts est introduite tardivement dans le judaïsme postérieurement aux textes de l’AT, si bien qu’elle n’y figure pas, l’attente messianique porte sur un grand roi refondateur du grand royaume.
Le NT change totalement de contexte, et le Christ y est présenté comme l’envoyé qui conclut une nouvelle alliance sur un enseignement moral plus empreint d’amour et de bienveillance, et propose le salut éternel aux croyants. La nature divine est postérieure à son message lui-même, notamment dans la (superbe) préface de Jean, et les lettres (souvent magnifiques) de Paul. Mais le concept de trinité est incohérent avec le message du christ qui ne connait pas totalement la volonté du père, et l’Esprit a été introduit plus tard comme tel.
Ne parlons pas du culte des saints, qui relève du néo-paganisme, mais c’est postérieur. Des dogmes comme l’immaculé conception où l’assomption basés sur des ’’traditions’’ très tardives relèvent du folklore, l’infaillibilité pontificale relève du putsch.

Concernant les guérisons spontanées, je n’en suis pas expert, le mental participe, mais également des effets biologiques. Alors s’en référer à des psy pour justifier de la réalité des miracles me parait assez acrobatique.

A propos du caté, j’ai juste dit qu’il est inutile de me brieffer, je le connais, et comme vous voyez je discute du sujet. Encore une fois, je le fais sans ressentiment, alors ne jouez pas de l’intimidation en parlant de s’interroger, eh bien je l’ai fait