@pemile
Votre exemple de sylviculteur de Douglas écolo est un poisson volant comme on dit. Pas représentatif de l’espèce. La quasi-totalité des plantations de Douglas en France le sont en reboisement sur des surfaces considérables et leur exploitation est industrialisée !!!
Pour ce qui est du classement du Douglas, je vous ai mis sous les yeux le document de Nouvelle Zélande d’un institut de recherche. Là une autre ressource du gouvernement cette fois. Ou là. Et encore là.
Un extrait parmi tant d’autres :
Aujourd’hui, de nombreuses espèces d’arbres nord-américains, importées à l’origine dans le pays par des forestiers à la recherche de l’espèce idéale pour leur industrie du bois, envahissent les îles du Nord et du Sud. Le sapin de Douglas ( Pseudotsuga menziesii ), le géant du nord-ouest du Pacifique, est l’un de ces arbres.
Ou ailleurs :
Cependant, ces espèces de conifères exotiques ont un potentiel envahissant élevé (Ledgard, 2001 ; McGregor et al., 2012) et, dans de nombreux endroits en Nouvelle-Zélande et dans d’autres pays, se sont propagées en dehors de leur zone prévue. Ces conifères qui se sont propagés par régénération naturelle ou par ensemencement (Froude, 2011) sont souvent appelés « conifères sauvages » ou « pins sauvages ». Ils sont actuellement présents sur 1,7 à 1,8 millions d’hectares en Nouvelle-Zélande (Nunez et al., 2017) et devraient s’étendre en superficie à un rythme de 5 % par an (Greenaway et al., 2015) en plus d’épaissir les infestations existantes. .