@nanobis
La voiture hybride pourrait être une éventualité possible dans une période de transition. Mais elle souffre d’un défaut rédhibitoire : elle a été conçue, par des ingénieurs mécaniciens, comme une voiture thermique à laquelle on rajoute un moteur électrique et une batterie pour les courts trajets.
Avec tout ce que cela implique : boîte à vitesse, embrayage, etc.
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Une véritable hybride, vue par un ingénieur électricien, à mon avis, devrait être fondamentalement une voiture électrique, pas d’embrayage, de boîte à vitesse, etc. Voiture alimentée par une batterie de moyenne capacité (de l’ordre de 30 kWh), suffisante pour 150 km, rechargeable sur prise normale.
À cela, on ajoute un moteur thermique tournant, à l’optimum de son rendement, à vitesse et couple constant (ce qui évite embrayage et boîte à vitesse) et qui, automatiquement, recharge la batterie de traction lorsque c’est nécessaire, tout en continuant à rouler, pour les longs trajets.
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Mais il semble que les constructeurs européens aient raté le coche. Les Chinois sont en train de leur tailler de larges croupières en prenant une avance considérable sur les voitures « tout électrique », y compris pour des trajets de plus de 500 km.
Il ne faut pas minimiser les Chinois, ils ont quantité d’ingénieurs de bon, voire très bon niveau.
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Les européens ont encore une chance de se rattraper en fonçant sur la voiture électrique alimentée par une pile à combustible à hydrogène. D’autant plus actuel que l’on découvre passablement d’hydrogène natif dans certaines couches géologiques, hydrogène qui, semble-t-il, se régénérerait en permanence. Il y a de tels gisements prouvés en Alsace, mais en fait un peu partout dans les zone montagneuse.
Et cet hydrogène est véritablement zéro émission de CO2.