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Commentaire de njama

sur D'une guerre à l'autre...


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njama njama 12 octobre 2023 21:01

Peut-être qu’un poème lui ouvrira les chakras...

Nizar Qabbani (Damas, 1923-Londres, 1998) est l’un des poètes arabes les plus populaires du XXème siècle. Il a, dans une cinquantaine de recueils, renouvelé la poésie arabe par ses textes romanesques et anti-autoritaires souvent mis en musique et chantés. Il fait irruption en 1954 avec un premier volume « Enfance d’une poitrine », qui rompt avec le conservatisme ambiant. Très marqué par le suicide de sa sœur, qui refusa d’épouser un homme qu’elle n’aimait pas, il deviendra un poète féministe, écrivant souvent du point de vue d’une femme. Vivant à Londres depuis 1967, il y fonde une maison d’édition après la défaite arabe de 1967. Mais il reste attaché à Damas, sa ville natale, dont il chante le « parfum de jasmin ». Et il sera diplomate pendant trente ans, représentant son pays à travers le monde. Au fil des années, sa poésie deviendra de plus en plus politique et contestatrice. Un vers de lui est célèbre : « Oh Sultan, mon maître, si mes vêtements sont déchirés et en lambeaux, c’est parce que tes chiens ont la permission de me mettre en pièces. » Une tragédie a endeuillé la dernière partie de sa vie : sa seconde épouse Balqis Arrawi, une enseignante irakienne, fut victime à Beyrouth d’un attentat à la bombe contre l’ambassade d’Irak, attribué à un groupe pro-iranien. Nizar Qabbani est mort à Londres en 1998. Son enterrement à Damas a eu lieu au milieu d’une ferveur populaire considérable.

Le poème ci-dessous est paru en avril 1997 dans le journal londonien Al Hayat.


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