vous écrivez
"Aucune population civile ne devrait être soumise à autant de cruauté. Je
ne m’étendrais pas sur les circonstances ayant amené ce crime contre
l’humanité«
Voilà le genre de stupidité à laquelle vous avez été très bien conditionné à gober sans y réfléchir vraiment, parce que parler de »crime contre l’humanité« est plein de bonnes intentions.
Stupidité fait pour maintenir la population civile dans son état d’idiotie et de sidération, car ce que l’on nomme »crime contre l’humanité« est le propre de l’humanité à travers son histoire, qui n’est autre que celle de la colonisation de la Terre, d’abord face aux autres espèces animales et ensuite vis à vis d’elle même.
Autrement dit, dans la réalité (où l’imaginaire obéit à la causalité) il s’agit là de crimes de l’humanité dans sa règle et non pas dans son exception. Prenez n’importe quel conflit et sauf à faire dans le déni, c’est ce que vous constaterez.
De là, il n’existe pas de »dommages collatéraux« , tout simplement parce que le but de toute guerre est d’imposer sa domination, dictature via ses lois et codes moraux à la population civile vivant sur un territoire et où la conséquence directe de la guerre, sa suite logique et implacable, consiste dans le meilleur des cas à soumettre une population rétive, soit dans le pire des cas à l’éradiquer pour y installer une population docile et culturellement compatible si ce n’est totalement acquise. Nous sommes dans ce dernier cas de figure avec la Palestine, mais où les palestiniens en ayant permis aux dirigeants du Hamas de prendre le pouvoir, ont donné la caution morale suffisante aux israéliens pour agir comme ils le font. Car non, il n’existe pas de frontière naturelle culturelle, tout simplement parce que toute frontière définie par les humains sont des conventions dont la solidité et stabilité repose uniquement sur la reconnaissance mutuelle et seulement sur celle-ci. Or, Israël a acquis jusqu’à présent cette reconnaissance mutuelle par les dirigeants des pays les plus forts, ceux qui ont le pouvoir d’imposer leur dictat.
tous ces concepts de crime de guerre, crime contre l’humanité ou dommages collatéraux n’existent donc pas dans la réalité. Toutefois, ils peuvent prendre une forme de réalité, mais les conditions actuelles ne sont toujours pas réunies.
Vous écrivez ensuite »La paix peut régner entre les peuples à condition de comprendre si on a
affaire à un gouvernement destructif ou constructif. L’oligarchie
mondiale financière apatride est identifiée, coupable et mérite d’être
jugée ainsi que leurs valets félons semant la mort et la destruction.
«
Ici, c’est ce qu’on appelle une injonction contradictoire, puisque pour faire régner la paix entre les peuples, vous faites appel à ce qui la nourrit le plus sûrement (la religion est l’exception) c’est à dire, le nationalisme face au mondialisme.
Tant que vous ne comprendrez pas que la formule magique pour motiver des civils pacifiques, grégaires et peureux en monstres assoiffés de sang est »la patrie en danger", vous continuerez à vous lamenter des conséquences dont vous vénérez la cause.
Bref, il n’y a pas d’autre moyen pour permettre l’avènement d’un monde en paix relationnelle entre les peuples, que de se soumettre à un ordre mondial ne reposant pas sur une minorité prédatrice, mais sur une majorité écrasante de citoyens voulant vivre en paix, donc, sur une majorité pacifique, mais dont il manque de devoir faire reposer l’ordre sur le principe d’équité entre les citoyens et en respect du principe de fractalisation, c’est à dire, en considération des différents niveaux, local, régional, national et universel. Mais en aucun cas la mondialisation détruit les cultures et les particularismes régionaux, bien au contraire !