’’En 1947 les USA, la Grande Bretagne, la France et les deux tiers des
pays membres de l’ONU ont concédé aux israéliens des territoires de
Palestine...’’
et l’URSS ! le fait de ne pas la citer est la preuve de parti-pris tendancieux.
En 1947, il y avait moins de 2 millions d’habitants dans la Palestine mandataire britannique, région qui n’avait jamais été indépendante depuis quasiment deux millénaires. Il y avait au moment du partage 37% de Juifs, certains natifs et d’autres revenus sur la terre originaire de leur tradition ; et des non-juifs soit natifs soit implantés récemment. Chacun souhaitant un territoire où prévale ses traditions, le partage était alors la solution adaptée. La faible densité de population assurait un espace suffisant pour tous, des attributions de terrains pouvaient être effectuées pour compenser les mouvements de population, c’est donc l’accompagnement qui n’a pas été planifié et financé.
Dans la situation actuelle, il y a, dans le périmètre légalement israélien, des arabes musulmans et chrétiens qui ont des droits civiques équivalents, même s’il subissent une certaine ségrégation de fait. Le problème majeur concerne les territoires illégalement occupés où se multiplient les appropriations pour des implantations coloniales israéliennes. Ce sont ces territoires qui devraient être restitué à un état palestinien dans la délimitation de 1949 à 67, sur ce point je suis d’accord avec l’auteur.
Mais les ultras, partisans du tout ou rien, ont fait échec à toute solution de partage, voulant s’approprier la totalité.
Encore une fois, l’Europe essuiera les plâtres de la reconstruction à Gaza après l’opération militaire spéciale (c’est comme ça qu’on dit désormais ici ou là), alors que cela devrait être à la charge d’une caisse commune internationale incluant aussi les désormais prospères pays émergents.