@JPCiron
Ce que vous écrivez est vrai pour l’être humain que nous sommes, mais qu’en est il pour l’être Dieu ?
Par définition, le Dieu tout puissant, créateur de l’Univers n’admet pas d’antériorité à lui même et la question vaut donc pour Dieu créateur de l’Univers et non pour l’humain, créature de Dieu ou même si on récuse Dieu, il n’en demeure pas moins un être pris dans la réalité et donc, avec comme antériorité à lui même, la causalité et non pas l’imaginaire. Nous naissons de nos parents suivant un cycle défini par les lois physiques, mais qu’en est il de Dieu !
Bref, votre remarque ne s’applique pas à Dieu qui ne se construit pas sur l’existant imaginé, puisqu’il Est l’existant qui imagine, reposant sur son propre imaginaire et non pas sur la réalité qui obéit à la causalité.
Vous pouvez vérifier, sans causalité, pas de réalité possible, vous n’avez que l’imaginaire pour lequel la causalité est un ordre secondaire, donc, qui obéit à l’être qui imagine et non pas dans le sens inverse.
Tout cela est pratiquement de la tautologie, un truisme, pour autant, les plus grands cerveaux connus de l’histoire s’y sont cassés les dents et précisément parce qu’on est en pleine tautologie, un raisonnement circulaire tel le chien qui se mord la queue.
Mais comme je ne cesse pas de l’écrire, il ne s’agit pas là d’intelligence supérieure, la mienne est dans la moyenne, mais d’une connaissance/conscience du principe de causalité non biaisé tel qu’il existe actuellement et dont on peut y voir la main du malin.
Comme j’aime aussi à l’écrire, Einstein donnait la définition de la folie ordinaire en disant que celle-ci consiste à reproduire la même chose en espérant un résultat différent. Mais il donnait aussi la folie extraordinaire, celle dont lui même était victime, c’est à dire « on ne peut pas résoudre un problème avec le même mode de pensé qui l’a engendré ».
Le monde scientifique est actuellement pris dans cette folie extraordinaire et n’arrive pas à en sortir, pourtant, la solution est des plus élémentaire. Cela, parce que comme le dit une légende indoue où Brahma demande où cacher le secret des dieux, il trouva que le meilleur emplacement était dans l’esprit de l’homme, car c’est là qu’il n’irait pas le chercher ou du moins, là où il aurait le plus de mal à le trouver.