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Commentaire de Hervé Hum

sur 4 / 4 - Le Mythe de la ''Loi de Dieu'' - La Septante : bras religieux du coup Politique en Yehud - Canaan


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Hervé Hum Hervé Hum 25 octobre 2023 09:22

@JPCiron

Un aveugle peut certes utiliser un autre sens que la vue pour communiquer sur les couleurs, mais comme vous le reconnaissez, il ne les verra pas et ma remarque reste donc toujours valide, car ce que vous écrivez n’est pas valide dans le cas où personne n’a jamais vu les couleurs, ou si vous préférez, tout le monde est aveugle.

Vous n’avez donc pas invalidez, mais confirmé ce que j’écris.

Ici, il faut visiblement que je développe un peu plus, même si pour moi on est dans une forme de Lapalissade.

En effet, ce que vous ne voyez pas, donc êtes aveugle, c’est sur le fait que par définition l’imaginaire est le lieu de tous les possibles et ce, dans le même espace-temps puisque l’imaginaire pur, donc, sans s’appuyer sur la causalité qui suit une voie, un chemin, met tous les chemins ou voies possibles à la même valeur. C’est ce que les scientifiques appelle une « soupe énergétique » qui ne prend sens, forme qu’avec la matière qui définie les lois physiques de cette « soupe » en obéissant à la causalité. Je vous ait donné le cas du rêve où vous pouvez lui donner un sens que si vous pouvez le rapporter à la réalité, sans cela, comme il n’y a aucune cohérence d’espace-temps, vous ne pouvez pas lui donner un sens quelconque. A un instant vous êtes chez vous, l’instant d’après vous êtes au pôle nord et l’instant qui suit dans votre lit, Etc...

Vous m’affirmez que les dieux sont non réels, qu’il sont imaginaires, d’une part vous n’avez aucune preuve de ce que vous avancez et d’autre part, vous n’avez pas encore saisi que l’imaginaire existe vraiment, est réel dans le sens où c’est le champ de l’infini et le propre de l’être en tant que tel. Vous même en tant qu’être humain avez une capacité d’imagination sans laquelle vous ne pourriez pas exister, mais cet imaginaire s’exprime à une échelle qui n’est pas celle de ou des dieux.

Votre réponse ignore surtout le fait que même un Dieu tout puissant, donc à plus forte raison des dieux, doit se soumettre à la causalité dans la réalité, sauf à renoncer à la réalité, donc, à rester dans son seul imaginaire. Mais si on part du principe qu’il est impossible d’imaginer une construction quelconque en partant de l’imaginaire et sans la causalité, alors, fondamentalement, le choix est entre donner sens à son existence ou ne pas lui en donner (c’est le néant). Et vous pouvez là encore le vérifier, cela fonctionne pour tout être humain et in fine, pour toute forme de vie (sauf qu’il faut alors tenir compte des différences d’échelles dû au principe de fractalisation de l’espace-temps, un des trois principes qui conditionne la matière).

Vous ne croyez pas en Dieu, perso, je n’y ait pas cru avant que la raison pure via la causalité me le remette en face de moi sans plus pouvoir l’éliminer de la raison.

Une simple question, comment expliquez vous le fait même d’être animé d’une volonté ? Et cette volonté, n’est elle pas motivé par donner sens à votre existence ? Si le matin vous vous réveillez sans pouvoir donner sens à votre journée, donc votre vie restant à vivre, que se passe t’il dans votre cogito !

Or, comme je l’écris et l’affirme sur la base de la rationalité où toute expérience empirique le confirme, faisant qu’on peut faire une infinité de tentative de réfutations qui valideront toutes cette affirmation, un principe est fondamentalement (dans ses condition d’existence) invariant quelle que soit l’échelle ou le domaine auquel on l’applique, seule la forme change.

Bon, je comprends que pour une personne athée, qui a fondé sa conviction sur ce qu’il croit être la rationalité, entendre un discours qui remet en question toute sa construction intellectuelle est plus que difficile. C’est pareil pour moi ou n’importe qui d’autres. C’est tellement vrai que malgré tout, je me refuse encore d’ouvrir certaines portes car mon esprit s’y refuse depuis très longtemps.

Ici, je vous ait donné une seule raison de la nécessité de la réalité, mais il en existe une autre fondamentale ; intriqué à la précédente. Le fait que la réalité est le lieu commun de tous les imaginaires, alors que l’imaginaire est le lieu particulier de chacun. En conséquence de quoi, un imaginaire collectif donnera une identité collective et qu’on appelle un peuple, mais qui sera toujours dominé par un imaginaire particulier. Tout comme vous remarquez que cet imaginaire collectif prendre forme au travers des lois et normes sociales qui définiront ce groupe, donc, via la causalité.

Je vous laisse développer si cela vous dit, sinon, peu importe pour l’instant, mais vous noterez que c’est ce que vous soulignez dans vos articles.


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