Peut-être qu’une perspective différente sur le capitalisme actuel ne serait pas inutile.
Plutôt que d’attribuer la décadence du capitalisme à l’économie de marché elle-même, cette « gauche » entend mieux gérer le capitalisme pour obtenir de meilleurs résultats, une illusion aussi vieille que celle des Girondins qui refusaient de choisir entre l’égalité et la liberté, et se trouvaient devant le même dilemme que l’âne de Buridan qui est mort de faim et de soif devant un sac d’avoine et un seau d’eau, ne sachant pas par lequel commencer.
Les faits sont têtus, et cette « décadence » d’un capitalisme généralisé a eu un résultat objectif : le seul d’extrême pauvreté est passé de 36% en 1990 à 9%. Dans le même ordre d’idée, l’espérance de vie mondiale est passée de 65 ans à 71 ans. Dans le même temps, le PIB mondial a été multiplié par 4. Et on pourrait multiplier ces données objectives
Il ne se porte pas si mal que cela le capitalisme décadent ....