@JPCiron
les daltonien voient les mêmes couleurs, mais décalé par rapport à la vision commune. Ils voient donc le bleu, mais pas forcément pour le ciel et voient le vert, mais pas forcément pour l’herbe. Idem pour vos exemples, mais prenez un aveugle chez eux et alors vous ne pourrez pas communiquer autour des couleurs, seulement utiliser un autre sens qui ne pourra jamais se substituer à la vision pour faire voir une couleur.
Encore une fois, on ne peut pas définir une chose par elle même ou c’est ce qu’on appelle une tautologie ! Le noir, c’est noir et si vous avez toujours vécu dans le noir, vous ne pourrez même pas savoir ce que peut être le blanc !
Vous cherchez à contester une évidence, une tautologie, désolé, mais c’est absurde !
Pour prendre en défaut ce que j’écris, vous devez contester la définition de l’imaginaire, c’est à dire, comme étant le lieu de tous les possibles où la causalité obéit à celui qui imagine. Donc, sans causalité, parce que celle-ci implique obligatoirement pour exister de suivre la logique de cause à effet.
Pour ce que vous écrivez sur les dieux ou Dieu, je vous ait déjà répondu en disant que agir sur la réalité d’une manière générale dans le sens d’y imposer son propre imaginaire, détruit la réalité physique où c’est la causalité qui est maitre. C’est comme si vous établissez des règles d’un jeu et que vous décidez de les supprimer, en faisant cela, vous supprimez de fait le jeu -(voir les « jeux » dans Kamelot !). Dieu ou pas, vous ne pouvez pas échapper aux conditions d’existence de ce que vous voulez. C’est encore une tautologie que vous refusez de voir.
Pour illustrer mon propos, c’est comme dans un débat, si tout le monde parle en même temps, il n’y a plus de débat, mais un brouhaha, une cacophonie ou plus personne n’entend l’autre et donc, reste confiné dans son seul imaginaire. Mais s le but du débat est de débattre, donc de permettre à chacun de s’exprimer, vous devrez obligatoirement suivre la règle de donner à chacun un temps de parole que vous devrez respecter. Dieu ou pas, c’est intangible.
Bref, la seconde raison de la nécessité de la réalité, c’est de permettre aux êtres de communiquer plutôt que d’être confiné dans leur seul imaginaire et cela passe obligatoirement par un lieu commun où les êtres acceptent de confiner leur propre imaginaire dans un espace restreint et se soumettre à des lois communes. Sans cela, on est dans un rapport de domination pur et dur. C’est à dire, pas de libre arbitre autre que celui qui domine, ni de communication dans le sens du partage et de la confiance. Donc, pas de libre arbitre humain !
Ce que vous ne pouvez pas accepter et que vous n’avez pas contesté par l’argumentation, c’est qu’un principe est fondamentalement invariant quelle que soit l’échelle ou le domaine auquel on l’applique, seule la forme change à la moindre iota.
Comment s’expliquer le fait de se réveiller, de respirer ?
Ai-je une volonté ? Ou bien suis-je mu par des automatismes biologiaues ?
Mais vous ne faites qu’éluder la question ! Qu’est ce donc que ces « automatismes biologiques » ? Un artifice pour ne pas répondre !
Si vous n’aviez pas de volonté, je vous garantie que vous n’auriez jamais écrit ces articles et ne prendriez pas la peine de répondre. Seule la volonté peut l’expliquer, mais la seule manière d’expliquer la volonté, c’est de partir du constat que l’être existe de fait de manière absolue, immuable et ne peut être détruit, seule sa raison d’existence peut l’être, c’est à dire, de ne plus donner sens à son existence, mais l’état d’être est immuable et la preuve réside dans le seul fait d’exister où vous pouvez seulement détruire le sens de votre existence. La seconde preuve étant qu’il est impossible d’expliquer une création ex-nihilo, seulement de partir d’un existant immuable. Vous pouvez dire que c’est Dieu, mais qui a créé Dieu ? Personne, il Est et seule la question de sens de son existence se pose.
Autrement dit, si vous êtes en mesure d’expliquer la création ex-nihilo en dehors de dire que le néant est la négation de sens de l’existant, alors, je renvoi tout ce que j’ai pu écrire à la poubelle.