@JPCiron
C’est ce qui se passe en diplomatie, où ceux qui jouent et suivent les
règles proposées avec sérieux sont régulièrement les cocus..
vous détournez mon propos ! La diplomatie n’est pas un jeu dans le sens où il y a des règles du jeu avec un arbitre pour les faire respecter, appliquer. Les règles de la diplomatie se résumes à deux maximes, l’union fait la force et diviser pour mieux régner et où l’arbitre est toujours celui qui détient la primauté de la force, donc, on est dans l’arbitraire et non l’arbitrage. Autrement dit, il n’y a pas de règle du jeu en dehors de la loi du plus fort.
Par contre, dans un jeu avec des règles définies égales pour tous, ce que vous écrivez n’est pas valide, car ce ne sont pas les joueurs qui font et défont les règles du jeu pendant qu’ils jouent pour avoir toujours la victoire. Dans un tel jeu, personne ne joue sauf par contrainte physique comme c’est le cas dans les rapports de domination qui régissent les relations diplomatiques.
Que je résume par l’aphorisme suivant "dans un rapport de domination, du fort au faible, l’accord ou règle ou loi est toujours les concessions faites par le plus fort au faible en échange de sa soumission volontaire. Où le plus fort se réserve le droit de violer, modifier ou supprimer l’accord selon l’évolution de ses intérêts, tandis que le faible se doit de respecter l’accord scrupuleusement sous peine de sanctions plus ou moins dures. Ce dernier attendant que le rapport de force évolue à son avantage pour soit imposer un accord plus favorable, soit de le dénoncer totalement.