@Samy Levrai
Dans la question des causes qui alimentent le conflit, l’aspect religieux est une pierre d’achoppement.

Le ’’royaume hachémite’’ de (trans)Jordanie établi en 1946 a l’islam comme religion d’état, ce n’est pas un état laïc même si les autres confessions sont acceptées (il n’y a pas de juifs cependant).

Dans la Palestine mandataire de 1947, il y a des arabes, juifs et chrétiens ; le partage prévoyait la quasi totalité des juifs dans le périmètre proposé de Palestine juive, avec une minorité de non-juifs ; dans l’autre état il y a quasi exclusivement des musulmans et chrétiens (Jérusalem était extra national dans le plan initial).

Effectivement, lors du début d’indépendance israélienne, ils y a eu des actions violentes israéliennes pour expulser des villages de palestiniens natifs, et par ailleurs un appel des pays voisins qui ont déclaré la guerre, à se réfugier pendant le conflit (supposé victorieux, ce qui n’a pas été). 
Le nationalisme palestinien comportait initialement des composantes laïques, mais peu à peu l’aspect islamique a pris la prépondérance.

Mon commentaire se focalisait sur les conditions initiales et la nature intrinsèquement conflictuelle du fait que les maximalistes de chaque camp se prétendent seul légitimes sur la totalité.

Pour la suite, on est dans le cadre du fort au faible : Israël prend illégalement possession de territoires en Cisjordanie qui ne lui ont pas été dévolus par traités, y commet des exactions contre les Palestiniens natifs, et il met en état de siège la bande de Gaza (sur lequel il n’a pas de revendication historique, mais que les plus nationalistes voudraient accaparer).
A propos du terrorisme du Hamas, lorsqu’il s’attaque à des combattants il peut évoquer de la résistance, mais on ne peut que condamner des meurtres violents contre des civils avec des atrocités délibérée.
Il faut condamner également les ripostes disproportionnées contre Gaza par les forces israéliennes en terme de victimes civiles, ainsi que l’assiègement de la population au Sud.