L’écriture dite « inclusive » est en réalité terriblement exclusive.
Pensons aux dyslexiques, aux personnes ayant des difficultés à apprendre à lire, aux étrangers qui souhaitent apprendre le français, etc.
C’est une mode de bobos friqués qui imitent ce qu’il y a de mauvais aux USA (j’allais dire de pire aux USA, mais en fait, il y a bien pire que le wokisme aux USA).
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Pour ce qui est des étrangers, cela touche de moins en moins de personnes. Peu de gens veulent encore apprendre le français, faute d’utilité. Mais ceux qui le veulent le font vraiment par amour de la langue française.
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Je suis en ce moment au Vietnam, pays membre de la francophonie, pour combien de temps encore ?
Il y a 10-15 ans, on trouvait encore des personnes d’un certain âge, qui étaient capables de réciter de longs poèmes de Lamartine ou V. Hugo (les Vietnamiens sont d’incorrigibles romantiques). Maintenant ces personnes sont soit trop âgées, soit décédées.
Les jeunes ne veulent plus apprendre le français, ils privilégient les langues « utiles », dans l’ordre, l’anglais, le japonais, le coréen, le mandarin.
Il n’est pas rare que de jeunes étudiants, voyant un occidental dans la rue, cherche à échanger quelques mots avec lui dans le simple but de pratiquer l’anglais.
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L’Alliance française porte une grande responsabilité de cet état de fait. Faute de crédits suffisants, elle a supprimé ses agences au Vietnam. Et pourtant, indépendamment de l’aspect culturel, il y a un fort aspect économique : le Vietnam est un pays dont l’économie croît à la vitesse V.
Par exemple, il exporte des voitures électriques de conception vietnamienne, haut de gamme, aux USA, ne craignant pas de concurrencer Tesla sur son marché.
Mais peut-être est-ce trop demander à nos capitalistes de rente de penser à l’avenir de l’économie française.