La culture française
Pas même un bouffon, celui-ci étant censé nous faire rire, mais plutôt un charlot.
Définition de charlot : personne qui manque de sérieux ou de compétence. Est-ce une insulte qui tombe sous le coup de la loi ? Bien sûr que non puisque c’est une vérité.
Comment pourrait-on prendre au sérieux quelqu’un qui prétend, en se gargarisant de sa culture Mc Kinsey et compagnie, lorsqu’en 2017 il déclarait, je cite : « la culture française n’existe pas », quand il inaugure le 30 octobre 2023 la Cité internationale de la langue française depuis le château de Villers-Cotterêts en qualifiant le français de « ciment de la nation ».
Écouter les dirigeants c’est se laisser berner par des mots.
Pour enseigner et perpétuer cette culture, des hommes comme Samuel Paty et Dominique Bernard sont morts, et beaucoup d’autres avant eux. Morts pour rien d’après Macron, puisqu’il n’y a pas de culture française. Prise au pied de la lettre, cette petite phrase affirmation du président me fait penser au battement d’aile du papillon capable d’entraîner un cataclysme.
Peut-on affirmer une vérité et défendre son contraire quand on est président ?
La bonne réponse : tout à fait compatible.
Après nous avoir imposé son jargon anglo-franco-américain, il prétend nous faire croire qu’il défend la langue de Molière et de tous les Français.
Le french langage du chef de l’état « forge la nation », il est la « langue de la liberté et de l’universalisme ».
Ce monsieur a quand même eu la bonne idée de critiquer la fameuse écriture inclusive en même temps que le sénat adoptait un texte l’interdisant. On lui doit au moins ça ! Attendons la suite !
Le fameux masculin dominateur de la langue française, comme si le fait de féminiser l’écriture allait régler le problème des femmes battues et abattues.
Quand je dis « j’ai frappé ma femme », j’emploie le masculin. Si je suis une féministe je dois écrire « j’ai frappée mon homme » oh lala quelle horreur. Mais je m’égare !
Masculin et féminin font habituellement bon ménage, d’ailleurs il est des mots comme amour, délice et orgue qui sont masculins au singulier et féminins au pluriel.
Les médecin·es, euh non, les docteur·es, euh non les toubib·es, euh et puis merde je ne suis pas malade je n’ai pas besoin d’iceux ni d’icelles.
Pourquoi laisser traîner un ·e final, séparé par un point, au cul du masculin, quelle belle discrimination, on se croirait dans cette culture ou la femme marche derrière le mari en portant les bagages. Encore que dans certaines régions en guerre on préfère les faire marcher devant, devinez...
Évidemment, déclarer la guerre à la langue française actuelle est beaucoup plus facile que de lutter contre le chômage et la pauvreté. Et puis pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué.
Croire que la féminisation des mots réglera les maux féminins relève seulement d’une belle utopie. Un · c'est tout.
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