@Et hop !
j’ai l’impression que les plus malfaisants ont été n°1 Lénine, n°2 Trotsky, n°3 Kaganovitch
j’ai l’impression que les plus malfaisants
ont été n°1 Lénine, n°2 Trotsky, n°3 Kaganovitch
Lénine est mort très tôt, en
24, l’URSS venait à peine de voir le jour. Mais c’était l’intellectuel le plus
puissant de la bande, le plus motivé (l’assassinat de son frère), celui qui a
inscrit les idées de Marx dans l’histoire, sur le terrain, entrainant plus tard la Chine, le Vietnam ... Lénine à Paris rappelle qu’un grand inspirateur de ce mouvement de l’histoire fut la France et sa révolution (Hô chi Minh ...).
Il a manqué quelque chose à
Trotsky pour succéder à Lénine (on dirait qu’il s’est dégonflé, qu’il ne se
voyait pas à la tête de la Russie cf. Bajanov).
Après ces romantiques de l’avenir
radieux et de l’homme nouveau viennent les types sérieux qui ont fait marcher
la boutique, Staline d’abord et principalement, avec sa bande d’assassins
(Iejov …). J’ai eu l’impression que Mme Carrère d’Encausse, d’origine
géorgienne comme Staline, avait de l’estime pour lui.
On retrouve ce schéma au début
des années 90 avec Eltsine, poivrot romantique qui a la sympathie de l’Occident
(Russie très affaiblie, agonisante et mise en vente), à qui succède un type sérieux qui
fait marcher la boutique, Poutine. Mais du coup l’Occident cherche à virer ce
néo-stalinien. Toujours le même schéma.
L’Occident et la Russie, c’est
une relation passionnée depuis au moins Pierre Le Grand et Catherine II. Avec
un complexe de supériorité occidental (justifié en termes d’avancée
technologique et d’armement) qui l’a conduit à rompre toute relation quand la
Russie a eu la prétention de disputer l’Ukraine à l’Europe. Non mais pour qui
ils se prennent ces moujiks ?
C’est donc fini à jamais,
entre Russie et Europe ? Difficile à croire.