Les terroristes, certes. Mais les colons ?...

@Pale Rider

Non, il n’y a pas contradiction puisque juif n’est pas une confession ou une religion, ou alors c’est la confession de l’athéisme parce que tous les Juifs célèbes étaient tous résolument athées, depuis Spinoza qu’adore Finkelkraut, jusqu’à Attali, en passant par Marx, Freud, Wilhem Reich, Theodore Hertzl, Lénine, Trotsky, Franz Boas, Derrida, Cohn-Bendit, Esther Benbassa, Judith Butler, BHL, etc.
 
Juif est une race puisqu’on est juif par filiation, par le sang, un lien de race qui créée une solidarité ou une complicité entre eux, comme une franc-maçonnerie ou une mafia ethnique (Siciliens, Albanais,..).

Comme Français, on considère les Juifs à partir de l’Histoire Sainte catholique, comme si ils étaient toujours les Juifs de l’époque de Jésus, mais ça n’a plus rien à voir, le judaïsme, dit sacerdotal, de cette époque a complètement disparu avec le Temple, les rouleaux de la Torah, les archives et la corporation des prêtres lévites, sachant l’hébreux était déjà une langue morte depuis des siècles, plus personne ne savait le prononcer à l’époque de Jésus.
Pour les juifs actuel qui croient toujours en Dieu, le judaïsme est une autre religion qui n’a plus de prêtres, qui ne reconnaît plus la notion de sacré et de sacrifice, elle n’est plus basée sur les 5 premiers livres de l’Ancien Testament, mais sur le Talmud qui est une interprétation souvent très éloignée et contraire. Ce néo-judaïsme des Juifs à barbes et à chapeaux de fourrure est une recréation artificielle qui a commencé au IVe siècle, comme l’Islam, ou au XIXe siècle le néo-druidisme.

@Fanny

Ce n’est pas du tout moi qui définis le critère d’appartenance à la nation juive par la mère indépendament de sa religion, c’est le critère légal de droit au retour en Israël et d’acquisition automatique de la nationalité israélienne. Israël est le seul état raciste dans le monde, à ma connaissance. Et selon vous ça permettrait à plusieurs centaines de millions d’individus d’y prétendre ? Je ne crois pas du tout. En général avant 1900, l’endogamie très stricte était requise chez les juifs, toutes leurs lois d’impureté on pour but de les empêcher de se mélanger et de partager des repas avec des non juifs, quand une personne était juive elle avait presque toujours 100 % de son ascendance juive, ce qui est le cas de Maria Blank. D’ailleurs Israël devenu Sendie se plaint que tous les autres juifs le rejettent et le taitent de renégat.

Mais d’une façon générale, avant 1800, voire jusqu’en 1914, les gens étaient tous endogames, les gens se mariaient dans leur canton ou dans leur ville, il n’y avait d’ailleur aucune immigration étrangère, ils se mariaient dans leur parenté élargie (du 8e au 14e degré), dans leur profession, et avec une même condition. Les protestants se mariaient avec les protestants, les marins avec les marins, les domestiques avec les domestiques, les vignerons avec les vignerons, les nobles avec les nobles, les militaires avec des militaires, et les banquiers avec des banquiers, certaines femme arrivaient à faire un mariage hypergamique.

Sur l’histoire des Juifs en Europe centrale et Russie, il y a Deux siècles ensemble, de Soljenitzine, traduit en français chez Fayard. 

@Fanny : «  dans les années 20, secrétaire du Politburo, avec Lénine, Staline et Trotsky autour de la table. Il a fui l’URSS via l’Iran. J’aurais bien aimé être la petite souris sous la table au Politburo. »

On lit dans wikipedia que Bajanov a d’abord travaillé dès 1922 sous les ordres de Lazare Kaganovitch (or c’était un des pires assassins de masse de ce régime qui en a comporté beaucoup).

Il est difficile de se faire des opinions certaines sur ce régime tellement il y a de falsifications et de mensonges, j’ai l’impression que les plus malfaisants ont été n°1 Lénine, n°2 Trotsky, n°3 Kaganovitch avec exéquo le fondateur de la Tchéka, Félix Dzerjinski, qui n’était pas juif.

Il me semble que Staline a normalisé le régime en l’épurant de nombreuses têtes d’affiches, et comme c’était très majoritairement des Juifs il a été considéré comme un antisémite, et donc c’est lui qui est désigné par l’historiographie post-communiste comme le seul responsable des dérives monstrueuses du régime. C’est la théorie de la révolution qui était bonne, mais qui a été dévoyées par des déviationnistes, des révisionnistes, des modérantistes, et des traîtres. En réalité, le projet était faussé au départ car il s’agissait d’un coup d’État rélécommandé depuis l’étranger par des étrangers, et pas du tout d’un mouvement populaire venant des Russes de de Russie.
Or c’est sous le règne de Staline que la Russie s’est redressée, au point d’être capable de vaincre l’armée du IIIe Reich, d’envoyer des spoutniks, d’apporter un haut niveau d’instruction à toute la population, de tenir tête aux USA, etc. Le régime de Staline était devenu fasciste, c’est-à-dire socialiste et nationaliste, comme celui des Sionnistes et la révolution nationale du Maréchal Pétain.
Il n’a jamais existé de révolution populaire, les révolutions sont toujours faites par une faction de la classe dominante, pour évincer l’autre partie, en l’occurrence la bourgeoisie d’affaire contre l’aristocratie terrienne, comme l’a très bien expliqué Marx pour les révolutions anglaises et françaises (89 et 48). 

@Fanny : «  La révolution bolchévique serait selon vous une révolution française ratée ? »

Lénine avait pour modèle la révolution française dont il avait bien étudié l’histoire, y compris la guerre de Vendée qui a maté la « réaction », il avait bien assimilé les principes de la terreur.

La révolution russe a bien réussi puisque le tsar a été tué avec toute sa famille, toute la noblesse exilée, le clergé massacré, mais c’est pas la bourgeoisie russe libérale tendance protestante, affairiste et anglophile qui est arrivée au pouvoir avec Kerensky comme le voulaient les Anglais, c’est une bourgeoisie juive internationaliste qui était animée par un messianisme sécularisé et qui avait repris le programme de dictature bureaucratique et policière jacobine de la Révolution française avec les utopies délirantes d’égalité, d’émancipation, de scientisme, etc.. (ce programme jacobin venait du mouvement janséniste, qui était la dérive calviniste du catholicisme).

C’était pas une bataille entre Kerenski et Lénine, mais entre deux impérialismes rivaux dont ils étaient les agents : celui de l’Angleterre, et celui de la banque new-yorkaise. Dans les faits, Lénine n’était pas contre le capitalisme monopolistique puisque dès son arrivée au pouvoir il a donné le monopole d’exploitation du pétrole de Bakou à David Rockfeller (qui n’était pas juif, mais il n’existait pas de grande compagnie pétrolière privée juive). C’est comme en Ukraine, c’est pas Zélinski qui fait la guerre, il est l’agent de l’impérialisme américain des néo-conservateurs (qui sont des anciens trotskystes) pour reprendre le contrôle de la Russie (il est donc le successeur de Lénine).

@Et hop ! 
Textes inédits, publiés par Nicolas Werth :

« Ici, on mettra en prison une dizaine de riches, une douzaine de filous, une demi-douzaine d’ouvriers qui tirent au flanc ( …). Là, on les enverra nettoyer les latrines. Ailleurs, on les munira, au sortir du cachot, d’une carte jaune afin que le peuple entier puisse surveiller ces gens nuisibles jusqu’à ce qu’ils se soient corrigés. Ou encore on fusillera sur place un individu sur dix coupables de parasitisme ( …) Plus on expérimentera de moyens de la sorte, et plus rapidement et sûrement le socialisme vaincra, car c’est dans la pratique que se forgent les armes les plus efficaces ». (Décembre 1917)

« Camarades, le soulèvement koulak dans vos cinq districts doit être écrasé sans pitié. Les intérêts de la révolution tout entière l’exigent, car partout la lutte finale avec les koulaks est désormais engagée. Il faut 1°) Pendre ( et je dis pendre de façon que les gens le voient ) pas moins de cent koulaks, richards, vampires connus. 2°) Publier leurs noms. 3°) S’emparer de tout leur grain. 4°) Identifier les otages comme nous l’avons indiqué dans notre télégramme hier. Faites cela de façon qu’à des centaines de verstes à la ronde, le peuple voie, tremble, sache et s’écrie : ils étranglent et continueront d’étrangler les koulaks-vampires. Télégraphiez que vous avez reçu et mis à exécution ces instructions.

Votre Lénine.

P.S. Trouvez des gens plus durs. » (Télégramme, daté du 11 août 1918)

@Fanny : «  Ce que j’en retiens : la prochaine tentative de fabriquer un « homme nouveau » sera terriblement coûteuse. »

Les classes dominantes qui font des révolutions mettent toujours en avant des motifs généraux et philanthropiques, des utopies séduisantes, et les participants sont souvent des militants convaincus, alors que le motif est l’orgueil, il s’agit d’augmenter leur or et leur pouvoir. Les militants écologistes sont sincères, la cause de l’écologie est bonne, mais les mouvements écologistes sont contrôlés et financés par les plus gros pollueurs (p.e. Greenpeace par Rockfeller pour lutter contre le nucléaire), et les mesures qui sont promues sont antiécologiques.
Les dominants mondiaux actuels, que personne ne connaît, sont toujours capables de faire tuer 200 000 personnes, ou 2 millions, ou 20 millions, pour prendre le contrôle de mines, de puits de pétrole, d’or, de marchés, en fomentant soit des révolutions, soit des guerres, soit les deux. On a vu récemment la Libye, l’Irak, la Syrie, maintenant l’Ukraine. Ils pensent tous être agnostiques, mais ils ont une religion, un maître, un dieu : l’or.

La nouvelle société utopique se profile avec son homme nouveau, l’identité numérique, elle est décrite par Klaus Schwab et Harrari. Les personnalités traditionnelle, physiques, avec leur corps, leurs maisons, leurs vêtements, leurs visages, leurs biens, leur parole, qui se rencontrent, travaillent ensemble, échangent, jouent, discutent, vont être remplacés par des avatars numériques qui seront le seul lien avec le monde et les autres humains.
On sera entièrement représenté par ces avatars dans tout ce qu’on fait, ils seront crédités de diplômes, de genre, d’âge, de santé, de patrimoine, de droits, de compétences, d’une apparence, d’une espérance de vie, non pas conforme à notre corps physique, mais attribués, ou gagnés, ou achetés. Ils seront notre identité, notre moyen unique d’être présent au monde, d’exister, l’ancien corps physique, la vraie voix, le vrai visage, deviendront indécent. Quand ils mourront, ils seront remplacés par un autre marionettiste qui poursuivra la vie de l’avatar.

@Fanny : « ...mes enfants m’avaient prévenu : la France commence vraiment avec la Révolution (ils ont appris ça à l’école à la fin du siècle dernier). »

C’est l’histoire enseignée par l’école républicaine, c’est l’histoire de la République, pas celle de la France. Et encore même pas, la République commence avec celle fanatique, banquière et puritaine de Genève, où Calvin condamne au bûcher ses opposants comme Michel Servant, ensuite la République judéo-calviniste de Genève, qui devient celle de Cromwell, modèle de la République française. 

Si on veut faire l’histoire de la Révolution, il faut partir du fait qu’en 1789, la France était le pays du monde le plus peuplé, le plus prospère, le plus avancé dans les domaines scientifiques, techniques, agricoles, architectural, littéraire, éditorial, social, scolaire, musical, culinaire, vestimentaire, routier, sécuritaire et des libertés publiques, avec le plus fort taux de paysans et d’artisans propriétaires, alors que Londres était couverte de taudis et peuplée de mendiants. Le roi était le contraire d’un tyran, il était trop faible, les réformes libérales des marchés du grain par ses ministres ont provoqué une disette et un endettement dont les intérêts absorbaient toutes les recetttes fiscales. On peut s’en rendre compte en lisant Voyages en France les années 1787 et 1788, par Arthur Young, ou le très savoureux Tableau de Paris de Louis-Sébastien Mercier que je vous recommande. 

@Fanny : «  France ..., il y avait un pouvoir religieux (insupportable) à dézinguer, ce qui fut fait à coups de marteaux. »

Insupportable ce pouvoir religieux qui interdisait le prêt à intérêt et qui avait banni les Juifs pour cette raison. Une des premières lois des révolutionnaire de 1789 a été de l’autoriser.

L’Église en France était la branche principale du service publique de l’État, ses agents étaient des fonctionnaires, elle était chargée du domaine spirituel, c’est-à-dire scientifique, social, médical, de l’instruction publique, de l’administration municipale, des lettres, de l’édition, des arts, des meurs. Elle a inventé l’enseignement primaire, secondaire et universitaire tous gratuits, les hôpitaux pour les malades, les hospices pour les pauvres et les vieux, les asiles et les petites maisons de fous, les institutions pour les aveugles, les sourds-muets, les orphelinats, les refuges pour les filles-mères, les femmes en instance de séparation, les prostituées désireuses de se réhabiliter, les aides familiales à domicile, les monts de piété (en Italie), l’urbanisme des bastides, les architectures romane et gothique, tout l’art baroque (architecture, musique, sculpture, peinture) qui est l’art de la contre-réforme, mais aussi les grands vins de Bourgogne, de Cahors, de Champagne, etc.. les fromages, l’amour courtois, la chevalerie, les lois de la guerre.
Il n’était pas plus possible de décliner ou refuser son pouvoir, qu’actuellement de refuser d’être assujetti à la sécurité sociale, à l’état civil, ou d’envoyer ses enfants à l’école.

La constitution de la France séparait trois pouvoirs ou ordres, ce qui est une tradition beaucoup plus ancienne indo-européenne qu’on trouve chez les Grecs, les Gaulois :
— le pouvoir spirituel (on dirait aujourd’hui culturel et social), rémunéré par des dons,
— le pouvoir noble (on dirait aujourd’hui politique, militaire, justice, police), rémunéré par des taxes,
— le pouvoir productif et commercial (on dirait aujourd’hui économique et financier), rémunéré par un prix de vente contractuel.

Il était interdit aux agents d’un de ces ordres d’exercer le pouvoir d’un autre ordre, par exemple à un seigneur d’exploiter ses terres pour son propre compte avec des salariés, de faire du commerce, il devait concéder toutes ses terres à des familles de paysans, c’est pour cette raison qu’il n’y a jamais eu en France de phénoménologiesène latifondiaire, de domaines immenses avec des milliers de serfs ou d’esclaves ; de même, il était interdit à un paysan, un commerçant ou bourgeois d’utiliser des armes, d’exercers des fonctions de haute justice. Cette séparation demeure dans la règle qui interdit au médecin (art libéral, donc 1er ordre) de vendre des médicaments, et au pharmacien (commerçant, donc 3e ordre) d’en prescrire.

Il y avait entre ces ordres une hiérarchie de dignité, les buts spirituels devaient passer avant les buts économiques. La fonction du roi était celle d’un arbitre, il n’appartenait à aucun ordre, ou aux trois, il devait maintenir cette séparation et empêcher un des ordres de dominer ou d’empiéter sur les autres.

Hannah Arendt a défini très judicieusement le totalitarisme par le fait pour un régime de fusionner les pouvoirs politiques et religieux. On doit ajouter économique. C’est exactement ce qu’ont fait la révolution française en s’attribuant le pouvoir religieux et en instaurant le culte de la Raison, de l’Être Suprême, et la révolution russe avec Lénine embaumé dans un mausolée, et l’État qui nationalise toute la vie économique, toutes les terres, tout le commerce.

@Fanny : «  la Monarchie et son Roi représentant de Dieu sur terre ! »

N’importe quoi, vous confondez avec les pharaons.

Le régime n’était pas une monarchie mais une royauté, le roi avait des pouvoirs très limités par les lois fondamentales du royaume qui étaient coutumières. Par exemple il n’avait aucun droit d’expropriation d’une propriété privée, il devait proposer un échange et qu’il soit accepté. Son pouvoir législatif ne lui permettait pas de changer les lois civiles, par exemple l’âge de la majorité, la part de la veuve, les successions, les costumes, les langues régionales, il était limité aux règlements d’administration publique (organisation de la monnaie, de l’armée, de la marine, de l’administration, des écoles royales (entre autres d’ingénieur), des concours de recrutement des écoles, des routes, des ports, des messageries, du dépôt légal, des prisons, de l’état civil, des tribunaux, de la procédure, de la gendarmerie, des métiers, du commerce, de la pêche, des eaux-et-forêts, des ponts-et-chaussées, des académies, des municipalités). Il ne pouvait pas créer de nouvel impôt ou les augmenter sans un accord des États généraux. La constitution de la Ve République est monarchique, le président a plus de pouvoir que les rois d’avant 1789.

Au XIXe la bonne histoire de la révolution française est celle de Louis Blanc qui était un socialiste et qui montre bien le rôle des clubs, les différents partis bourgeois, et l’inexistence du rôle du peuple, la pire est celle Jules Michelet, pleine de faussetés pour noircir l’Ancien Régime et légitimer le régime républicain, mais avec un très beau style lyrique et très nationaliste. A partir de la création par la IIIe République à la Sorbonne d’une chaire d’étude de la Révolution française, la production devient très partiale et militante, la guerre de Vendée est complètement escamotée, au XXe siècle les titulaires sont des membres du Parti communistes qui font un récit marxiste-léniniste complètement anachronique.

Il y a encore une belle architecture sous le Consulat et les deux empires, mais la décoration et le mobilier Napoléon III sont lourds et chargés, elle devient sèche, triste et sans grâce sous la IIIe République, comme tous les arts officiels, il y a une après 1945 une rupture complète de l’urbanisme et de l’architecture sous l’influence américaine, le résultat est désastreux à tous les points de vue. La gauche est nominaliste, puritaine et iconoclaste, particulièrement chez les protestants et les juifs, ils n’admettent pas la notion de sacré, donc ils n’ont pas d’arts plastiques et figuratifs, ou alors il est mauvais. Le nominalisme considère que le monde réside dans le langage, dans les mots, le texte, donc on peut le changer en changeant les mots, il est contre le luxe, le représentations figuratives, les ornement, les décors, le somptuaire, ils sont pour l’abstraction, le dénudé, le moderne. Le nominalisme s’oppose aux réalistes qui considèrent que le monde existe en dehors du langage et de la connaissance que l’homme en a.