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Commentaire de chapoutier

sur Israël projette de déporter les Palestiniens survivants dans le désert du Sinaï


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chapoutier 5 novembre 2023 19:21

@L’apostilleur

Je ne suis pas certain de comprendre ce que vous voulez dire !

Je pars du principe que vous demandez de précisez de qui parle grincheux précisément.

Grincheux parle des mouvements évangélistes américains qui disent clairement que Israel est la terre promise. Aujourd’hui aux USA, ce ne sont pas les juifs qui soutiennent Israel, ils manifestent contre Netahyou, ce sont les chrétiens sionistes évangélistes.

Je reproduis ci-dessous des éléments de presse que j’avais collecté pour un futur article ( que je n’écrirais pas faute de temps )


Le sionisme chrétien est un courant chrétien selon lequel la création de l’État d’Israël en 1948 est en accord avec les prophéties bibliques et prépare le retour de Jésus comme Christ en gloire de l’Apocalypse.


Cette croyance se distingue du soutien apporté par d’autres chrétiens à Israël et au sionisme pour des raisons autres que religieuses. Par sa compréhension biblique littérale du sujet, elle se distingue également du caractère «  non religieux » du sionisme. Les évangéliques considèrent que l’existence même de l’État d’Israël ramènera Jésus sur terre, le fera définitivement reconnaître comme Messie et assurera le triomphe de Dieu sur les forces du mal, pendant que le peuple juif se convertira au christianisme.


Le sionisme chrétien s’est progressivement développé aux États-Unis, où il est devenu une composante de la droite évangélique et bénéficie de la bienveillance du conservatisme sociétal.


le soutien des évangéliques pèse très lourd dans la balance géopolitique pro-Israël contrairement aux idées reçues.

Les plus enthousiastes défenseurs de l’État d’Israël aux États-Unis ne sont pas juifs, mais chrétiens. En effet, le sionisme chrétien est plus large en nombre que le sionisme juif. Il s’agit d’un mouvement issu du protestantisme évangélique et qui réunit principalement des chrétiens évangéliques, bien qu’il compte quelques mormons, des témoins de Jéhovah et des juifs. C’est en 2006 que le groupe de pression chrétien le plus actif et le plus visible en sphère publique, géopolitique et médiatique naissait. S’il y a deux noms à retenir dans la première décennie des années 2000, c’est ceux du pasteur John Hagee et de l’organisation Christians United For Israel (CUFI), dont il est à la tête.

Le sionisme chrétien s’ancre dans l’histoire culturelle des États-Unis. En effet, les puritains s’identifiaient avec le peuple hébreu de la Bible et plusieurs d’entre eux portaient des noms hébraïques. En outre, au XVIIe siècle, ils se sentaient appelés par Dieu tout en s’imaginant être persécutés par Pharaon, autrement dit le roi Charles Ier. Tel l’Exode des Hébreux, ils franchirent l’Atlantique, cette autre mer Rouge. À l’instar de Moïse qui avait mené le peuple hébreu vers la Terre Promise, John Winthrop conduisait les puritains en Amérique à bord de l’Arbella en direction de leur nouvelle Sion. En 1630, la Nouvelle-Angleterre devint ainsi la Cité sur la Coline (City upon a Hill), dont la mission, extraite du livre de saint Matthieu était d’être « la lumière du monde » (saint Matthieu 5 : 14-16). Par conséquent, l’Amérique représentait pour eux le Nouvel Israël et toutes les colonies furent influencées par cette impression d’élection divine et par le philosémitisme.


Ainsi, Darby développa la théologie prémillénariste, laquelle dit que les chrétiens seraient enlevés dans les airs par Jésus-Christ (Rapture) afin d’éviter les tribulations en laissant « derrière eux » (Left Behind) le monde. Celui-ci serait corrompu par le péché et la venue d’un Nouvel Ordre mondial. L’humanité serait alors sous le contrôle d’un dirigeant mondial charismatique, c’est-à-dire l’Antéchrist qui persécuterait les « vrais chrétiens », puis les juifs. Ces derniers n’auraient pas d’autre choix que de périr ou de se convertir au Christ, qui reviendrait régner après avoir vaincu l’Antéchrist lors de la bataille de l’Armageddon, entre les élus et les damnés. Ces doctrines sont devenues une telle marque de commerce qu’elles ont inspiré la littérature évangélique et apocalyptique, notamment les travaux de Tim Lahaye, Hal Lindsey et plus récemment, Joel Rosenberg.

Darby propagea également la doctrine du dispensationalisme, qui divise l’histoire de l’humanité en dispensations. La présente dispensation − ou étape − correspondrait au temps de l’Église, c’est-à-dire l’ère dans laquelle nous nous trouvons, jusqu’à la fin du monde, laquelle serait ensuite suivie du Millénium, autrement dit le Royaume du Christ sur terre. La fin de la dernière dispensation correspondrait au retour de Jésus, dont le préalable serait l’accomplissement littéral des prophéties bibliques (Ésaïe 66 : 8 ; Luc 21 : 24). Celles-ci auraient annoncé la restauration d’Israël, puis la prise de Jérusalem par les juifs. Ces croyances se sont vues littéralement validées dans le milieu évangélique en 1948, lorsque l’État d’Israël fut proclamé, puis en 1967 lorsque Jérusalem revient sous la juridiction juive. Ces doctrines viennent ainsi embraser le mouvement du sionisme chrétien : l’existence d’Israël est perçue comme un miracle prouvant l’existence de Dieu, qui suit le calendrier annoncé. Ce petit État représente alors la raison d’être du mouvement actuel. Toutefois, pour sortir de leur sphère religieuse, d’autres facteurs ont dû motiver les évangéliques à militer géopolitiquement.




Les évangélistes américains alliés à l’extrême droite israélienne

Le plus grand allié du gouvernement Nétanyahou aux États-Unis n’est pas la communauté juive, comme beaucoup le pensent, mais la communauté chrétienne évangélique. De fait, il commence à y avoir des fissures dans le soutien des juifs américains au gouvernement de droite israélien, même si la communauté juive américaine demeure totalement solidaire de l’État d’Israël.

L’ambassadeur Friedman a déclaré dans une entrevue au New York Times que les « évangélistes chrétiens sont des supporteurs d’Israël plus passionnés que beaucoup de juifs ». Dans la même entrevue, faisant écho aux commentaires de l’ambassadeur américain, l’ambassadeur d’Israël aux États-Unis, Ron Dermer, a déclaré, contrairement à la doxa, que « les chrétiens pieux formaient la colonne vertébrale du soutien américain à Israël », ajoutant qu’« ils pourraient former un solide quart de la population et représenter peut-être 10, 15, 20 fois la population juive américaine ».


Le premier ministre Benjamin Nétanyahou a remercié le petit cercle de pasteurs et de militants évangélistes, proches du président Trump et présents à l’inauguration, d’avoir exercé des pressions sur le président américain afin d’ouvrir l’ambassade américaine à Jérusalem, rompant ainsi avec plusieurs décennies de politique américaine qui énonçait que le statut final de Jérusalem devrait être décidé dans des négociations de paix.




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