@Et hop !
Le terrorisme est l’arme des faibles face à des ennemis trop forts pour les affronter directement et qu’on appelle alors des résistants selon le point de vue où on se place. Autrement dit, pour vous ce sera des terroristes, pour ceux d’en face, des résistants et inversement. Car il faut jamais oublier que ce sont les israéliens qui sont la force occupante et oppressive et non l’inverse.Fondamentalement, il n’y a pas de différence entre l’organisation du Hamas et le gouvernement israéliens où si le premier est une organisation terroriste, alors, le second l’est aussi car son action tue des civils et en nombre très supérieur et où ce dernier en affirmant que la population de Gaza est complice, implique que sa propre population est aussi complice de l’occupation et de l’oppression. Donc, où autant les dirigeants du Hamas que ceux d’Israël, considèrent que la population civile d’en face est partie prenante du conflit et non pas innocente. En réalité, une partie de chaque coté est partie prenante et une autre innocente, mais où la difficulté est de les identifier, sauf pour les colons israéliens d’une part et pour les militants du Hamas d’autre part.
La guerre est la somme de crimes commis volontairement avec plus ou moins d’opposition et de risque d’être soi même tué et où la cible est toujours la domination d’une population civile. Donc, ou cette dernière est un dommage collatéral si et seulement si les moyens disponibles permettent d’éviter de s’en servir comme moyen de guerre et s’il y a volonté d’épargner la population civile.Ce qui est vrai que si cette population fait partie de la sienne à protéger ou bien que le but est d’obtenir une soumission volontaire, voir une adhésion de la population, dans le cas contraire, la sécurité et la vie de la population n’a aucune importance.
Mais vous pouvez vérifier, dans une guerre il n’y a pas de règles, seulement un impératif, vaincre ou être vaincu et subir la loi du vainqueur. Les notions de crimes de guerres, crimes contre l’humanité ou dommages collatéraux sont du foutage de gueule où ne sont puni que les vaincus et les faibles, jamais les autres, car la loi est toujours celle du plus fort.
Bref, ces notions n’auront de sens que le jour où la population civile mondiale refusera la guerre et la considèrera comme un crime, alors, on pourra parler de crime contre l’humanité de ce qui est toujours un crime DE l’humanité.